dimanche 12 février 2012

Le Témoignage de Gloria Polo 2-3

Le mariage


Je voudrais vous parler de cette grande grâce qu’est le sacrement de mariage. Quand nous entrons dans l'église le jour de notre mariage, au moment où nous prononçons notre « oui », promettant d'être fidèle à jamais, dans la joie et dans l’adversité, dans la santé et dans la maladie, etc., savez-vous à qui nous faisons cette promesse? A nul autre et rien de moins qu'à Dieu le père ! Notre Dieu est captif du mariage! Il est le seul témoin, quand nous prononçons ces mots. Chacun de nous, quand nous mourrons, verra ce moment précis dans le Livre de la Vie. Alors nous apercevrons une lumière dorée indescriptible et d’une splendeur intense : Dieu le Père inscrit ces mots dans le Livre de la Vie en lettres d’or, tellement belles.

Au moment où nous recevons le Corps et le Sang de Jésus, nous formons un pacte avec Dieu et la personne avec qui nous avons choisi de partager ensemble notre vie. Quand nous prononçons ces mots, nous les disons à la très Sainte Trinité. J'ai vu que le jour de mon mariage, lorsque moi et mon mari avons reçu la Sainte Communion nous n’étions plus deux mais trois! Nous deux et Jésus! En fait dès que nous entrons en communion avec Jésus, Il nous unis en tant qu’un! Il nous place dans Son Cœur et nous devenons UN, formant avec Jésus une sainte trinité! « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ».

Maintenant je vous demande : qui peut séparer ce UN ? Personne ! Personne, frères, ne peut le séparer! Personne, une fois que le mariage a été consommé! Et si les deux conjoints arrivent vierges au mariage, vous ne pouvez pas imaginer les bénédictions qui sont versées sur ce mariage !


J'ai également été témoin du mariage de mes parents. Quand mon Père a glissé la bague au doigt de ma mère et que le prêtre les a déclarés mari et femme, Notre Seigneur a remis à mon père une houlette en bois, resplendissante de lumière, mais qui semblait légèrement recourbée. Il s’agit ici d’une grâce que Dieu donne à l’homme : un présent de Dieu le Père pour marquer l’autorité de l'homme afin qu’il puisse guider ses enfants, nés durant le mariage, et préserver sa famille et ses enfants de tous les maux pouvant les menacer.

Quant à ma mère, Dieu déposa dans son cœur quelque chose ressemblant à une boule de Feu, immensément belle : un symbole représentant l’Amour de Dieu, de l’Esprit Saint. Je savais que ma mère était une femme d’une grande pureté. Dieu était heureux, joyeux. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre d’esprits impurs qui se sont alors saisis de mon père. Ces esprits ressemblaient à des larves, des sangsues. Sachez que lorsqu’une personne entretient des relations hors mariage, les esprits malins viennent s’agglutiner à toutes les parties de cette personne; ils débutent par ses organes sexuels, ils prennent possession de sa chair, ils occupent son cerveau, prennent sa glande pituitaire et toutes les parties neurologiques de son organisme et se mettent à produire des quantités d’hormones qui abaissent les instincts. Ils transforment un enfant de Dieu en un esclave de sa chair, de ses propres instincts, de son appétit sexuel, ce qui amène la personne à ne songer qu’aux plaisirs de la vie.

Quand un couple est encore vierge au moment du mariage, il rend gloire à Dieu. Un pacte sacré s’établie avec Lui qui sanctifie la sexualité. En fait, la sexualité n'est pas un péché! Dieu lui donne sa bénédiction, parce que la sexualité c’est Dieu et le couple. Là où il y a le sacrement du mariage, (il en est de même si les conjoints ne sont pas arrivés là vierges), Dieu est présent dans le lit sacramentel! Parce que dans le lit des époux, bénis par le sacrement du mariage, il y a l’Esprit Saint ; le Seigneur Dieu est même présent dans le repas du couple et bénit leur nourriture. Dieu est séduit par le mariage; il est heureux d’accompagner les époux dans leur nouvelle vie, dans ce nouveau début de vie commune. Le couple et le Seigneur forment une trinité. Malheureusement plusieurs époux ne savent pas ça et n’en ont même pas aucune idée … Et ils oublient Dieu : se mariant uniquement pour suivre la tradition et non en raison de leur foi … Ils ne pensent qu’à sortir de l'église pour aller faire la fête, boire, manger et partir en lune de miel …

Remarquez qu’il n’y a pas de mal à ça, le mal réside dans le fait de laisser Dieu en dehors de tout ceci. Tout comme moi qui avait laissé le Seigneur à la rue, sans penser à l’inviter dans ma nouvelle vie, dans notre nouvelle maison. En effet, c’est un plaisir pour Dieu d’être invité, d’être avec nous pour toujours dans les joies et les moins bons moments; il veut que nous sentions sa présence…il est certain que le Seigneur est présent dans le sacrement de mariage même sans avoir été invité…

Mais combien plus beau se serait si nous pouvions être conscients de cette présence…

Dans le mariage de mes parents, ce que Dieu avait fait de plus beau pour mon père avait été de lui redonner les dons et la grâce qu’il avait perdus : ceci parce qu’il avait épousé ma mère, une femme vierge et animée de sentiments très purs. Je pensais à mon père avec sa sexualité désordonnée et dégoûtante. Parce qu’il se disait « macho », ses amis avait commencé à empoisonner sa vie en lui disant de ne pas se laisser dominer par les charmes de sa femme, mais de continuer à vivre sa vie comme auparavant, et ainsi deux semaines seulement après son mariage il était déjà dans une maison close pour prouver à ses amis que rien n’avait changé dans sa vie, qu’il continuait à être le même et qu’il était loin de se laisser dominer par sa femme…

Savez-vous ce qui était advenu de la houlette d’autorité et de protection que Dieu lui avait remis? Le diable lui avait enlevé! Et tous les esprits mauvais, ces êtres malpropres, étaient revenus se saisir de lui. De pasteur de son troupeau qu’il était, mon père s'était transformé en un loup, le loup de sa propre famille et de sa maison!


Quand on est infidèle à son mariage, on est infidèle à Dieu. On manque à sa parole, à son serment, à sa loyauté envers Dieu et la personne qu’on a épousée, et ce, le jour même de son mariage. On ne fait pas ce qu’on a juré de faire. Si quelqu'un a l'intention de ne pas être fidèle à son propre mariage, il est mieux de ne pas se marier. Le Seigneur nous dit : si vous êtes infidèle, vous vous condamnerez vous-même! Si vous n’avez pas l’intention de demeurer fidèle, ne vous mariez pas! Mon fils, ma fille, demandez-moi la grâce d’être fidèle à votre épouse, à votre époux et à Dieu.


Combien de maux surviennent dans un mariage, à l'infidélité ? Un mari, par exemple, fréquente une maison close, ou est infidèle avec sa secrétaire. Malgré les précautions prises, il contracte un virus ; et même après s’être lavé, ce virus ne meurt pas Quand plus tard il a des relations avec son épouse le virus entre dans le vagin de sa femme, pénètre plus profondément et arrive à l'utérus. Àvec le temps, un ulcère se forme mais passe inaperçu. Des années plus tard, lors d’une visite de routine chez le médecin on découvre un cancer. Oui ! Je dis bien un cancer ! Et alors qui peut dire que l'adultère ne tue pas ? Par ailleurs, combien d'avortements sont pratiqués suite à un adultère? Par exemple, combien de femmes infidèles devenues enceintes ont eu recours à l’avortement pour que leurs maris n’en sachent rien? On tue un être innocent incapable de parler et de se défendre! Et ce n’est là que quelques exemples. L’adultère tue de multiples façons différentes. Et nous avons quand même le culot de nous insurger contre Dieu quand les choses tournent mal, quand les problèmes et les maladies surviennent alors que c’est nous qui en sommes la cause, en attirant le malheur sur nous. Derrière le péché on découvre toujours l’œuvre du malin! Nous lui ouvrons les portes lorsque nous péchons gravement! Et même là nous nous plaignons que Dieu ne nous aime pas. Où était Dieu et comment a-t-il pu permettre ceci ou cela? Quel front nous avons! Sachez que Dieu est la pierre d’ancrage qui protége le mariage. Malheur à celui qui essaie de détruire un mariage! Quand quelqu’un ose essayer, il se butte à cette pierre qu’est Jésus. Dieu est le défenseur du mariage, n’en doutez jamais!

J’aimerais également vous mettre en garde contre ces belles-mères qui interfèrent dans le mariage de leurs enfants et qui, en les importunant, sont la source de frictions dans leurs relations de couples. De plus, si le beau-fils ou la belle-fille, que ce soit justifié ou non, ne leur plait pas, ils sont déjà liés par le mariage et ils ne peuvent donc rien y faire de plus. La seule chose à faire est de prier pour eux et d’oublier le reste! Beaucoup de femmes se sont condamnées elles-mêmes après s’être immiscées indûment dans le mariage de leurs enfants! C’est là un péché grave! Si vous percevez que quelque chose ne va pas bien entre eux, soit qu’un des époux ou tous deux sombrent dans le péché, suppliez Dieu pour eux en sollicitant son aide. Vous pouvez aussi leur parler pour les inviter à se réconcilier en pensant au bien de leurs enfants et en leur rappelant que le mariage est avant tout une affaire d’amour réciproque. On doit défendre le mariage, d’accord, mais ne jamais interférer d’une façon ou d’une autre, et surtout ne jamais prendre position en faveur de l’un ou de l’autre des époux.

Honore ton père et ta mère


Jésus a continué à tout me montrer … Je vous ai déjà raconté comment j’étais ingrate pour mes parents, comment j'avais honte d’eux ; je parlais en mal d’eux et je les désavouais parce qu'ils étaient pauvres et qu’ils ne pouvaient pas me donner tout ce que mes amis riches avaient. J'étais une fille ingrate, au point de prétendre que cette femme n'était pas ma mère, parce qu'elle semblait m’être inférieure. C’était pénible de voir le résumé de vie d’une femme sans Dieu. Elle détruit tout ce dont elle s’approche. Et au delà de tout ceci, et c’est là la pire chose, je me considérais comme une très bonne personne!

Pour ce qui est du 4ieme commandement je pensais m’en tirer assez bien, parce que mes parents m'avaient coûté énormément cher : j’avais dépensé beaucoup d'argent pour eux en raison de leurs maladies (toute mon analyse, en fait, était faite sur la base de paiements), parce que chacun d'eux souffrait de maladies graves avant de mourir. C'était mon mari qui avait couvert les frais, et il avait même dit : « Regardez-moi un peu ces deux effrontés sans scrupule, ils ne nous laissent même pas un sous en héritage et bien plus il nous a fallu dépenser une fortune pour eux. Les parents de mes amis, au contraire, laissent au moins quelque chose … ». Et le Seigneur m'a montré comment j’analysais tout du point de vue de l'argent, parce que j'avais même manipulé mes parents quand je possédais argent et pouvoir et j’avais même profité d’eux.

Avec l'argent je me prenais pour un Dieu, et je m’étais même comportée de manière outrageuse avec mes parents. Savez-vous ce qui m’affligeait le plus? C’était de les voir là … Mon père pleurait, voyant qu’il avait été un bon père, car il avait appris à sa fille à travailler, à se battre, à être entreprenante, respectable, parce que seuls ceux qui travaillent réussissent à percer … Cependant, j’avais oublié un détail : que j’avais une âme, qu’il était mon évangélisateur, avec son témoin. … Ma vie avait commencé à basculer suite à l'exemple qu’il m'avait laissé. Il réalisait maintenant, avec un profond regret, la responsabilité qu’il avait devant Dieu, alors qu'il était un coureur de jupons, et qu’il avait l'habitude de dire en riant, se vantant à ma mère et à qui voulait l’entendre, pour paraître très « macho »; qu'il avait plusieurs femmes et qu’il pouvait toutes les conquérir. Il avait aussi l’habitude de boire et de fumer. Même s’il était une bonne personne, il avait ces vices qui, selon lui, n'étaient pas grand chose. Au contraire, il les considérait comme des vertus. Il en était même très fier. Alors que je n’étais encore qu’un bébé et que je voyais comment ma mère pouvait pleurer quand il parlait des autres femmes, j’ai commencé à ressentir de la colère et de la rage. Les ressentiments sont le commencement de la mort spirituelle: je sentais une colère effrayante monter en moi en voyant avec quelle désinvolture mon père humiliait ma mère devant les gens, et combien de larmes il lui avait fait verser.… Et elle, ne disait jamais rien. C’est là que j’ai commencé à me rebeller.

Quand j'étais encore adolescente, je disais souvent à ma mère : « Je ne ferai jamais comme toi. Tu bafoues la dignité des femmes et, pour cette raison, nous les femmes perdons toute notre estime. Tout ça c’est la faute de femmes comme toi, sans dignité, sans fierté, qui se laissent traiter avec mépris et humiliées par les hommes. » Et à mon père je disais souvent :

« Écoute bien, papa : je ne permettrai jamais à un homme de faire ce que tu fais à maman! Jamais! Et si jamais, un jour, un homme m’était infidèle, je me vengerai moi-même! Je lui ferai la même chose pour qu’il puisse apprendre ce que c’est! »

Mon père m'a battue en me criant : « Comment oses-tu, petite insolente?! » J’ignore pourquoi mon père était si chauvin. Je lui ai répondu :

« D’accord, tu peux me battre si tu veux … Mais si un jour je me marie, et que mon mari me trahisse, je me défendrai moi-même en lui rendant la pareille, pour que les hommes puissent comprendre toute la douleur que peut éprouver une femme lorsqu’un homme la piétine et l’humilie de pareille façon! »

J’avais le cœur rempli de haine et de ressentiments. J’étais tellement furieuse que cela avait transformé ma vie en une vie de rébellion : j'ai commencé à vivre avec le désir de me porter à la défense des femmes : je me déclarais en faveur de l'avortement, de l’euthanasie, du divorce, et je conseillais même à celles que je connaissais de se venger de leurs maris si ceux-ci les trompaient! Je n'avais jamais été infidèle à mon propre mari mais mes conseils avaient fait beaucoup de mal à bien des gens.

Quand finalement je suis devenue économiquement plus aisée, je disais à ma mère :

« Maman, tu devrais te séparer de papa, car il te rend la vie impossible! Aie un peu plus de dignité et d’estime pour toi-même. Maman! »

En dépit de ses défauts, j’aimais bien mon père: je l’aimais malgré tout ? Parce que ma mère était vraiment une bonne épouse, qui ne nous avait jamais, jamais, enseigné à détester, ni mon père, ni personne d'autre ! … Et moi, vous pouvez vous imaginer un peu! Je voulais obliger mes parents à se divorcer! Toutefois, ma mère persistait à dire:

« Non, ma fille, je ne peux pas ; je souffre, il est vrai, mais je me sacrifie pour vous tous, mes enfants. Vous êtes sept et moi je suis seule. Je me sacrifie parce que votre père est un bon père : je serais incapable de me séparer de lui et de vous laisser sans père. Et puis, si je me séparais de votre père, qui prierait pour qu’il puisse être sauvé? Il n’y a que moi qui puisse prier le Seigneur pour son salut : en fait, j’unis les peines qu’il me fait subir aux souffrances de Jésus sur la croix. Je vais à l’église tous les jours et devant le tabernacle je demande au Seigneur : « Seigneur, ma douleur n’est rien: je l'unis à celle de votre Croix, afin que mon mari et mes enfants puissent être sauvés. » Je confie votre père à la miséricorde de Jésus et au chapelet. Le diable l’attire vers le bas l’incitant au péché, mais je le soutiens avec le chapelet et je l'amène devant le tabernacle, en présence du Saint Sacrement, et je demande à Jésus : «Seigneur le voici : je vous le confie pour que vous ne le laissiez pas mourir sans qu’il se convertisse. Seigneur, je ne prie pas seulement pour mon mari, mais également pour toutes ces femmes qui sont dans la même situation que la mienne, et en particulier pour celles qui, au lieu de solliciter votre aide pour leur mari et leurs enfants, ont recours aux charlatans et aux diseurs de bonne aventure, ou bien qui se trahissent elles-mêmes, en abandonnant leur propre âme et leur famille dans les griffes de Satan. Seigneur, je te prie pour ces femmes et pour ces familles.»

Mon père s’était converti huit ans avant de mourir! Il s'est repenti, a demandé pardon à Dieu, et le Seigneur lui a pardonné. Il était dans le purgatoire, mais dans la partie inférieure, souffrant énormément pour réparer ses fautes. Le besoin de réparer ses fautes est une chose que nous ne prenons pas très au sérieux, et qui est trop souvent oubliée. Évidemment, ce n’est pas toujours possible, mais pour cette raison précisément le Seigneur nous accorde la grâce de réparer nos erreurs par le biais de la Sainte Communion. Chaque fois que nous assistons à la sainte Messe, le Seigneur nous donne l’opportunité de faire réparation pour le mal que nous avons commis. Dans l’après vie, Dieu nous montre les conséquences de nos péchés et du mal que nous avons pu causer à notre prochain. Même un mauvais regard, un vilain mot … si nous pouvions voir l’impact terrible que ce mot, ce regard a pu avoir!

Et de voir combien nous pleurons, là, pour toutes ces erreurs!


Quant à mon père, ma mère lui disait souvent de conseiller à mes frères d’abandonner la vie de débauche qu’ils menaient. En fait, ils suivaient les traces de mon père qui vivait dans l’infidélité et l’intempérance… Ils étaient une copie conforme de leur père. Si mon père avait suivi les conseils de sa femme il aurait réparé sa faute. Mais sa réponse était toujours la même : laisse les enfants s’amuser, ils auront toujours le temps de changer! Il donnait le mauvais exemple à mes frères et il n’avait pas fait réparation pour ses fautes. Et là, dans le purgatoire, il pleurait amèrement, et disait :
« J’ai été sauvé grâce aux trente- huit années de prières de cette sainte femme que Dieu m’avait donnée pour épouse! » Ma mère avait passé trente-huit ans de sa vie à prier pour lui.

Satan et sa stratégie

Ceux qui ont vu le film La Passion du Christ se rappelleront que pendant qu’on flagellait Jésus, on pouvait voir un démon avec un petit enfant (aussi un démon) qui regarde Jésus en souriant. Et bien, sachez qu’aujourd’hui ce n’est plus un enfant mais un génie maléfique, énorme et pervers, qui maintient dans l'esclavage de nombreuses personnes en les attirant avec les plaisirs de la chair, avec la magie, avec des théologies erronées comme, par exemple, celles qui affirment que le diable n'existe pas. Imaginez la finesse du diable, qui se renie lui-même! Il nous incite à croire qu'il n'existe pas afin de pouvoir agir sans être importuné! Oui, il trompe les hommes en leur faisant croire qu'il n'existe pas pour ainsi les conduire à leur perte. Il réussit à confondre même ceux qui croient en Dieu; quand il y a de véritables apparitions, par exemple, il leur fait accroire qu'elles sont fausses. Il confond les gens de mille façons en tirant profit de la faiblesse de chacun. Nombreux sont les catholiques, croyants et pratiquants, qui vont à la Messe et aux séances de magie en même temps. Parce que le malin fait croire aux hommes qu'il n'y a rien de mal en cela et que nous irons tous au ciel de toutes manières puisque nous n’utilisons pas la magie dans le but de faire du mal à quelqu’un! Tout ceci est savamment orchestré par le démon et fait partie de sa stratégie. Vous reconnaîtrez que, lorsque nous avons recours à la magie, peu importe notre intention, la bête y laisse son emprunte. Quand nous faisons appel à un charlatan, ou à un devin, ou à un diseur de bonne aventure, ou à un astrologue, ou à quelqu’un qui invoque les esprits, à chaque fois le diable y place son étampe et y met son sceau.

Je me suis trouvée dans un de ces endroits quand je suis allée avec une amie consulter une cartomancienne pour connaître mon avenir; là j’ai été marquée par la bête qui a mis son sceau sur moi. Mon malheur a été que, dès ce jour et grâce à cette dame, Satan m’avait apposé son étiquette. J’ai commencé à être troublée par des agitations nocturnes, des cauchemars, des anxiétés, des craintes et même par un désir profond de suicide! Je n’arrivais pas à comprendre le pourquoi de ces dérangements! Je pleurais, je me sentais malheureuse et je ne pouvais plus retrouver aucune paix intérieure. J’ai prié, mais je sentais que le Seigneur était loin de moi : j’étais incapable de redécouvrir cette proximité que j’avais avec lui quand j’étais petite. Naturellement ! J'avais ouvert ma porte toute grande à la bête, et Satan s’était introduit avec force dans ma vie.

Les mensonges et la première confession mal faite

Quand j'étais encore petite, j'avais appris malheureusement que, pour éviter les punitions de ma mère, plutôt sévères, le mensonge était le moyen idéal : j'ai donc commencé à mentir comme mon père savait si bien le faire; j’avais formé une alliance avec lui et j’en étais venue à si bien mentir qu’à mesure que le nombre de mes péchés augmentaient la taille de mes mensonges augmentait également Sachant, par exemple, que ma mère avait un grand respect pour le Seigneur (pour elle le nom du Seigneur était sacré) j’ai pensé que j’avais l’arme parfaite pour lui mentir! J'avais l'habitude de lui dire : « Maman, au nom du Christ Jésus, je te jure que je n'ai pas fait ça ! » De cette façon je réussissais à éviter les punitions. Avec mes mensonges, je trempais le Saint Nom de Jésus-Christ dans mes propos odieux, dans ma méchanceté, mes grossièretés, me rendant coupable de tellement d’ordures et ainsi de nombreux péchés J'ai appris que tout ça était vite oublié, et quand ma mère insistait trop, je disais : « Maman, écoute! Que le tonnerre me tombe dessus si ce que je dis est faux! » Ces mots je les ai employés maintes et maintes fois Et vous voyez ! Plusieurs années plus tard, j’ai finalement été foudroyée par un véritable éclair! Et si je suis ici aujourd’hui c’est uniquement grâce à la miséricorde de Dieu.

Un jour, mon amie Estela m’a dit:

« Mais regarde un peu, tu as déjà 13 ans et tu n’as toujours perdu ta virginité?! »

Je l'ai regardée un peu effrayée! « Comment .ça…? Que veux-tu dire par cette phrase! »?

Ma mère m'avait toujours parlé de l'importance de la virginité; elle m’avait dit qu’il s’agissait là d’une alliance matrimoniale avec le Seigneur. Mais mon amie avec son air de supériorité me dit :

« Dès mes premières menstruations, ma mère m’a amenée chez un gynécologue, et maintenant je prends la pilule ! » Je ne savais même pas à l’époque de quoi il s’agissait! Elle m’a donc expliqué ce que sont les pilules contraceptives, dont elle se servait pour prévenir les grossesses, en ajoutant qu'elle avait déjà couché avec son cousin, avec un ami, avec celui-ci et celui- Une énorme liste ! Elle affirma que c’était une très belle chose ! Mes amies me dirent : « Tu ne sais vraiment rien ? » Puisque j'avais répondu non, ils me promirent de m'amener à un endroit elles avaient toutes appris. J'étais inquiète : je savais où elles m'auraient amenée ! J'ai donc commencé à percevoir ce qui était un nouveau monde pour moi ; nouveau et complètement inconnu.

Elles m'ont amenée voir un film pornographique dans un cinéma plutôt laid, situé au centre-ville. Imaginez ma surprise? ! Une fille de 13 ans, qui à ce moment-là n’avait même pas une télévision chez elle! Vous pouvez imaginer les sensations que ce film m’a données! Je suis quasiment morte de frayeur! Je me pensais rendue en enfer! J’aurais voulu fuir de là à toute allure … Mais j’éprouvais une telle gêne devant mes amies que je ne l’ai pas fait … Mais j’étais effrayée et j’aurais tant voulu sortir de là.

Ce jour-là je suis allée à la messe avec ma mère. J’étais si effrayée que j’ai senti le besoin d’aller me confesser. Ma mère est restée devant l’autel pour prier. Au confessionnal j’ai dit mes péchés habituels : que je n’avais pas fait mes devoirs ni à la maison, ni à l’école, que j’étais désobéissante … C'étaitmes péchés habituels. Je me confessais toujours au même prêtre qui connaissait assez bien, mes fautes les plus courantes ; mais ce jour-là j'ai également mentionné que j’étais allée au cinéma en cachette de ma mère. Le prêtre, surpris, m’interrompit brusquement en disant d’une voix forte : « Caché de qui? ! Où es-tu allée ? ! » Un peu mal à l’aise, j’ai jeté un coup d’œil du côté de ma mère et j'ai vu qu'elle ne m’avait pas entendu là où elle se trouvait… Heureusement elle ne s’était aperçue de rien! Vous pouvez vous imaginer si elle avait entendu…! Je suis sortie du confessionnal, fâchée contre le prêtre, et naturellement moi, j’avais éviter de lui mentionner le genre de film j'avais vu! Si le simple fait d’avoir seulement dit que j’étais allée au cinéma en cachette l’avait scandalisé vous pouvez imaginer ce qui serait arrivé si je lui avais mentionné ce que j'avais vu. Il m’aurait probablement battue.

C'est alors que Satan commença à déployer toute son astuce! C’est à partir de ce moment que je me suis mise à faire des mauvaises confessions. Dès lors, je choisissais ce que j’allais dire en confession : « Je confesse ceci mais pas cela ; je dis ce péché au prêtre, mais celui-là, non » … Mes confessions sacrilèges ont alors commencé ! Je suis allée recevoir le Seigneur sachant que je n'avais pas tout dit à mon confesseur! Je l'ai reçu indignement ! Le Seigneur m’a montré combien terrible pouvait être la dégradation de mon âme, et combien ce processus de mort spirituelle pouvait être grave… Au point que, à la fin de ma vie, je ne croyais plus au diable ni en rien d‘autre. Il m'a montré comment, dans ma petite enfance, je marchais main dans la main avec Dieu en me faisant comprendre la profondeur de la relation que j’avais avec Lui. Le péché avait fait en sorte que, petit à petit, j’avais laissé sa main aller. Alors le Seigneur me dit que ceux qui mangent et boivent son Corps et son Sang, mangent et boivent leur propre condamnation : J'ai mangé et j'ai bu ma condamnation ! J'ai vu, dans le Livre de la Vie, à quel point le démon était désespéré parce qu'à 12 ans je croyais toujours en Dieu et que j'allais toujours à l'adoration eucharistique avec ma mère C’était terriblement décourageant de voir cela.

Quand j'ai commencé à vivre dans le péché, le Seigneur m'a fait sentir que cette paix du cœur qui m’habitait encore allait m’abandonner. Un combat a alors commencé entre ce que ma conscience me dictait et ce que mes amies me disaient. « Quoi? Aller à confesse?! Quelle stupidité! Tu es complètement démodée!! Et avec qui donc? Avec ces prêtres, qui sont de plus grands pécheurs que nous?! » Aucune d’elles n'allaient à confesse, j'étais la seule qui y allait encore. C’était la guerre entre ce que mes amies me disaient d’une part et ce que ma mère et ma conscience me disaient d’autre part. Lentement, lentement, l'équilibre a commencé à se rompre et mes amies ont finalement gagné. J’ai alors décidé de ne plus aller à confesse: je ne me confesserais plus à ces vieux ecclésiastiques, qui s’étaient scandalisés tout juste parce que j’étais allée au cinéma !

Voyez la ruse de Satan ! Je me suis distancée de la confession à 13 ans. Cest un expert, ne savez-vous pas ? Il met des idées erronées dans notre tête ! À 13 ans, Gloria Polo était déjà un cadavre vivant, en esprit. Mais pour moi, c’était important, c'était un motif de fierté d’appartenir à ce petit groupe d'amies, de filles raffinées et expertes À 13 ans nous croyons tout connaître, et que tout ce qui a rapport à Dieu est démodé et stupide. Ce qui est dans le vent c’est d’exploiter…

Je ne vous ai pas encore dit que, quand la Voix de Jésus s’était fait entendre et que les démons avaient pris la fuite parce qu'ils ne pouvaient pas supporter cette Voix, l'un d'entre eux était demeuré sur place avec l’autorisation du Seigneur de rester. Ce démon, un énorme démon, s’est mis à hurler lançant des cris terrifiants: « Elle est à moi! Elle est à moi!» Il avait été le seul à rester parce que c’était lui qui m’avait dupée, manipulée et qui, avec sa stratégie, avait profité de ma faiblesse pour m’inciter à pécher!

C'était lui qui avait réussi à m’éloigner du confessionnal et m’avait ainsi enlever le moyen de purifier mon âme et de la débarrasser de ses souillures : mon péché n’était pas gratuit. Sur la blancheur de mon âme le malin avait laissé sa marque, empreinte de noirceur et d’obscurité. Et cette âme blanche a commencé à s’obscurcir davantage. Jamais plus je n’ai pu recevoir la Sainte Communion avec un coeur pur : seule ma première communion avait été précédée d’une bonne et sincère confession. A partir de cet instant, j’ai commencé à recevoir le Corps de mon Seigneur Jésus de manière indigne. Lorsque nous nous confessons nous devons toujours demandé à l’Esprit Saint de nous éclairer et d’illuminer notre esprit de sa Sainte Lumière. Parce que s’il y a une chose que le diable sait faire, c’est d’obscurcir notre pensée pour nous faire croire qu’il n’y a pas de péchés, que tout est bien, qu’il n’y a pas lieu de voir un prêtre pour se confesser – et même encore – que les prêtres sont de plus grands pécheurs que nous et que de se confesser est complètement démodé. Évidemment ça faisait beaucoup plus mon affaire de ne pas aller à confesse.

L’avortement de l’amie

À 13 ans, mon amie Estela est devenue enceinte. Quand elle m'a raconté ça, je lui ai demandé : « Mais ne prenais-tu pas la pilule? » « Oui, m'a-t-elle répondu - mais ça n’a pas marché ! » « Et maintenant ? Que vas-tu faire? » Elle m'a dit qu'elle ne savait pas. Elle ignorait si ça s’était produit lors d’un party, ou lors d’une promenade ou avec son fiancé.

En juin elle est partie en vacances avec sa mère. Elle était déjà enceinte depuis cinq mois. Quand elle est revenue, elle était changée: elle paraissait calme mais son teint était cadavéreux!! Elle était très pâle, et de cette fille extrovertie qui prenait plaisir à tout, il ne restait plus rien. À partir de ce jour elle ne semblait plus être la même.


Vous savez, ni l'une ni l'autre de nous aimait aller à la Messe. Mais, comme notre école était dirigée par des religieuses, on leur devait obéissance et donc il fallait suivre la règle. Il y avait un vieux prêtre, qui mettait beaucoup de temps à célébrer la Messe et sa Messe nous apparaissait comme une éternité. Tout le temps de la célébration, on riait, s’amusait sans accorder la moindre attention à ce qui se passait devant l’autel. Mais un jour un nouveau prêtre est arrivé, très jeune et qui paraissait fort bien. Nous trouvions qu'un jeune homme aussi attrayant en devenant prêtre n’était rien d’autre qu’un gaspillage Nous nous sommes donc entendues pour voir laquelle d’entre nous réussirait à faire sa conquête! Pensez à cela un peu !

Les soeurs étaient les premières à aller communier et notre tour venait immédiatement après. Tel qu’entendu nous y sommes toutes allées juste afin de voir qui réussirait à séduire le jeune prêtre! Nous devions déboutonner notre chemisier devant lui au moment même où il nous donnait la communion et celle qui parviendrait à faire trembler sa main serait celle qui possède les plus jolis seins. C’était le signe qui nous dirait laquelle de nous avait réussi à attirer son attention.

… Voilà les choses diaboliques que le diable nous incitait à faire! … Et nous pensions qu’il s’agissait simplement de plaisanteries! …Voilà où nous en étions rendues …!

Ainsi, quand mon amie Estela est revenue de vacances, elle n'était plus la même personne, rayonnante, espiègle et toujours enjouée. Maintenant elle avait les traits affaissés, son visage était sans éclat et empreint d’une grande tristesse. Elle n'a pas voulu rien me dire. Mais un jour alors que j’étais chez elle, elle me dit en abaissant sa jupe: « Quand ma mère a découvert que j’étais enceinte, elle est devenue folle de rage, à tel point qu’elle m'a prise immédiatement par la main pour me faire monter dans la voiture et m'a conduite chez un gynécologue. Une fois arrivées , elle a dit au docteur: Elle est enceinte ! Vous allez me faire une faveur! Demandez-moi ce que vous voudrez mais j’ai besoin que vous me régliez ce problème en l’opérant immédiatement! » Mon amie Estela a ouvert le cabinet de sa chambre et j'ai vu une bouteille avec un couvercle rouge, plein de liquide…. Et là, à l’intérieur, j’ai pu voir le foetus d’un bébé complètement formé ! Je ne pourrai jamais oublier ce que j’ai vu! Au-dessus de la bouteille se trouvait la boîte de pilules contraceptives ! Imaginez la scène

Voyez comment le péché peut aveugler une personne malade, et une mère spirituellement infirme, au point d'amener sa fille chez un médecin pour la faire avorter et de mettre ensuite ce foetus dans une bouteille de sorte que sa fille ne puisse jamais plus oublier de prendre la pilule Et de laisser cette même bouteille dans le placard de sorte que, dès qu'elle ouvrira la porte, elle puisse voir immédiatement cette macabre bouteille et au-dessus du couvercle cette fameuse boîte avec les pilules! Un spectacle tout à fait macabre et absurde ! C’est justement ce que fait le démon quand nous succombons au péché sans pouvoir bénéficier d’une rencontre avec Dieu dans la confession! Quand j'ai demandé à mon amie si cette expérience l’avait affectée, et si elle l’avait rendue triste, elle m’a répondu ironiquement : « Et pourquoi devrais-je être triste? Au contraire, c’est ce qu’il pouvait m’arriver de mieux puisque ça m’a libérée de ce problème ! »


Mais elle mentait, parce qu’elle n’est jamais revenue comme elle était auparavant ! Un peu de temps après, elle est devenue dépressive ! Une dépression terrible ! Alors elle s’est mise à prendre du LSD et, naturellement, comme j’étais sa meilleure amie, elle m’en a offert mais j’ai eu peur. D'une part, j’aurais bien voulu essayer ça parce que apparemment cette drogue vous donne des sensations de bien-être comme si on volait ou comme si on était sur un nuage et bien d'autres sensations merveilleuses qui attisaient ma curiosité Mais je ne pouvais pas ! J’avais peur et je lui ai dit non, parce que l'odeur de la drogue serait restée sur moi ; et ma mère, qui avait le nez fin s’en serait vite aperçue et m’aurait sans doute tuée!

Je ne l'ai pas essayée ! Le Seigneur me montrait, maintenant, que ce n'était pas par crainte de ma mère que je ne l'avais pas essayée, mais par la Grâce de Dieu, parce que j'avais eu une mère qui priait, et sa prière du chapelet m'avait soutenue, et m'avait empêchée de m’avilir par de pareilles bassesses.

Toutefois mes amies n'étaient pas contentes, elles ont commencé à argumenter avec moi et à essayer de me convaincre, mais elles ont été très déçues de mon refus Mais je ne pouvais pas, je ne pouvais tout simplement pas ! C'était une des nombreuses grâces que j'avais reçues d’une mère profondément dévote, qui avait prié Dieu pour moi et qui avait toujours vécu en union avec le Seigneur.


La perte de la virginité ce qu’est l’avortement.

Treize années se sont écoulées, puis 14, 15 et je suis arrivée à ma seizième année. C’est à cet âge que j’ai connu mon premier amour et nous avons commencé à nous courtiser! J’ai commencé à subir la pression de mes copines, parce que, étant encore vierge, j’étais considérée comme le mouton noir du groupe. Maintenant que j'avais un copain, on me faisait subir une pression psychologique insupportable! Je leur avais promis que lorsque j’aurais un ami, alors oui, je serais consentante à avoir des relations. Mais pas avant !! Maintenant, je n'avais plus d’excuses ! J'ai dit à mon amie Estella : « Mais Et si je deviens enceinte comme toi ? » Elle m’a répondu là-dessus ne t’en fais pas puisque maintenant il y a d’autres moyens pour prévenir une grossesse comme par exemple les préservatifs. Dans son temps il n’y avait que la pilule mais maintenant il n’y avait plus de problèmes. Elle m'a dit qu'elle me donnerait 5 pilules que je devais prendre le même jour, et d’utiliser en même temps un préservatif Et qu’ainsi rien n’allait m’arriver.

Je me suis senti mal à l'idée de devoir garder cette promesse, mais je n'ai pas voulu me quereller avec mes amies.

Quand la chose s'est finalement produite Je me suis rendue compte que ma mère avait raison, quand elle m’avait dit qu'une fille qui perd sa virginité s’éteint intérieurement. C’est exactement ce que j’ai ressenti : quelque chose venait de mourir en moi…. comme si j’avais perdu quelque chose que je ne pourrais plus jamais récupérer. Cette sensation est demeurée en moi accompagnée d’une énorme tristesse. Je ne sais pas pourquoi on dit que le sexe est une belle chose ! Je ne sais pas pourquoi les jeunes disent qu'ils éprouvent du plaisir ! Personnellement je n’ai pas trouvé ça si extraordinaire! Dans mon pays, en Colombie, on voit tellement de publicité à la TV concernant les pratiques sexuelles sécuritaires, les préservatifs et les condoms, que ça encourage leur l'utilisation. La sexualité est tellement exploitée que ça me rend énormément triste de voir tout ça! Si seulement on savait! Si seulement on savait…

Dans mon cas, je vous assure, j’avais une peur énorme de retourner à la maison de crainte que ma mère puisse s’apercevoir de ce qui était arrivé! Jamais plus encore je ne pourrais la regarder en face sans qu’elle lise dans mes yeux ce que j’avais fait! J'ai senti de la colère et le besoin de me rebeller, contre moi-même et contre mes amies, pour ce moment de faiblesse, pour avoir fait ce que je ne voulais pas faire et que j’avais fait simplement pour leur plaire.

Je dois vous dire que, malgré les conseils de mon amie Estela, et en dépit de toutes les précautions que j’avais prises, je suis devenue enceinte à mes premières relations sexuelles! Essayez d'imaginer l'affolement d'une fille de 16 ans qui se retrouve soudainement enceinte! (sanglots). J'ai commencé à observer beaucoup de changements dans mon corpsMême au beau milieu de la peur qui m’envahissait, et malgré toute cette crainte, j'ai commencé à ressentir de la tendresse pour cette créature que je portais en mon sein !

Quand j'ai mentionné ça à mon fiancé - plus tard devenu mon mari - il a été surpris. J'espérais qu'il me dise que nous devrions nous marier ! J’avais 16 ans et il en avait 17. Mais il m’a répondu que cette grossesse allait perturber notre vie et que c’était préférable que je me fasse avorter. ! Très inquiète, très triste, je suis allée chez mon amie Estela, et à elle m’a dit : « Ne t’inquiète pas ! Ce n’est rien! Rappelle-toi que je suis déjà passée par là à plusieurs reprises ! J'étais un peu un triste la première fois, la deuxième fois c’était déjà plus facile, et rendue à la troisième fois tu ne sens plus rien ! » Mais pouvez-vous imaginer me voir arriver à la maison et que ma mère me voit avec une telle blessure ? Elle me tuerait ! « Ne t’inquiète pas, maintenant les blessures sont beaucoup moins grandes. L'incision que tu as vue sur moi était énorme parce que ma grossesse était déjà très avancée, mais dans ton cas, elle est toujours très petite, ne t’inquiètes pas! Rien ne t’arrivera et ta mère n’y verra rien! »

Ah, mes frères, quelle tristesse ! Quelle immense douleur ! Cette abominable façon que le diable a de nous faire voir les choses! Comme si ce n'était rien du tout, une chose sans importance! …

Comme si un avortement provoquait la chose la plus naturelle au monde ! Au contraire, même les simples d’esprit se sentent mal ! Que l’acte sexuel doit être accompli sans aucun remord, sans qu’il y ait faute ! Mais savez-vous pourquoi le malin agit comme ceci ? Pourquoi il nous incite à faire ça? Parce qu’entre autres il a besoin de sacrifices humains! En fait, pour chaque avortement provoqué Satan acquiert encore plus de puissance.

Personne ne peut imaginer la consternation, la crainte et le sentiment de culpabilité qui m’habitait à mon arrivée dans cet hôpital, (une bonne distance de ma maison) pour me faire avorter! Le docteur m'a donné un anesthésique. Mais quand je me suis réveillée, je n'étais plus la même ! Ils avaient tué cette petite créature, et je suis morte avec elle ! (sanglots).

Vous savez, le Seigneur m'a fait voir dans le Livre de la Vie ce que nous ne voyons pas avec les yeux du corps, et ce qui s'est vraiment produit quand ce médecin m’a avorter J'ai vu le médecin qui, avec une sorte de pince, a saisi le bébé et l’a brisé en petits morceaux. A cet instant, le bébé crie avec une telle force ! Même si une minute ne s’est pas encore écoulée depuis le moment de la fécondation, ce bébé possède déjà une âme adulte. Nous pouvons employer la pilule du lendemain, ou quelque autre moyen que ce soit, il n’en reste pas moins que nous assassinons un bébé possédant déjà une âme adulte, et complètement formée : parce que l’âme ne se développe pas comme un corps humain, mais elle est créée par Dieu à l’instant même l'ovule entre en contact avec le sperme, et à ce moment précis ! J’ai vu en effet dans le Livre de la Vie, comment notre âme, dès que les deux cellules se touchent, génère une étincelle d’une éclatante lumière, et cette merveilleuse lumière m’a paru comme étant un soleil venu du Soleil de Dieu le Père. Dans un court instant, l'âme créée par Dieu est déjà adulte, mature, à son image et à sa ressemblance. ! Ce bébé, une effusion du Coeur de Dieu, occupe une immense place dans le Saint Esprit!

Immédiatement après la fécondation, le sein d’une mère s’illumine soudainement de la splendeur de cette âme et de son union avec Dieu. Au moment de la déchirure J'ai vu comment le Seigneur a sursauté, quand cette âme a été arrachée de Ses Mains. Lorsqu’on l’assassine, le bébé pleure tellement que tout le ciel en tremble ! Dans mon cas, quand j'ai tué mon bébé, je l'ai entendu pleurer beaucoup, mais avec une telle intensité ! J'ai aussi aperçu Jésus sur la Croix qui pleurait et souffrait pour cette âme, et pour toutes les autres âmes qui sont avortées ! Le Seigneur pleure du bois de sa Croix et sa souffrance est atroce et sa peine si grande ! ! ! Si vous aviez vu, personne n’aurait plus le courage de provoquer un avortement (sanglots).

Maintenant je vous le demande, combien d'avortements sont pratiqués dans le monde ? Chaque jour ? Chaque mois ? Saisissez-vous la portée réelle de notre péché ? La souffrance et les peines qu’il cause à notre Dieu ? Et combien grande est sa miséricorde, son amour pour nous malgré la monstruosité de nos péchés ? Comprenez-vous la souffrance que nous nous infligeons à nous-mêmes, et comment le malin prend possession de notre vie?

L’avortement est le péché le plus grave ; il est le plus terrible de tous


Chaque fois que le sang d’un bébé est ainsi répandu c’est un holocauste à Satan qui acquiert toujours plus de puissance. Et cette âme pleure, et je le répète encore, il s’agit ici d`une âme adulte entièrement mature, quoiqu'elle n'ait pas encore ni yeux, ni chair et que son corps ne soit pas encore entièrement développé.… Elle est déjà complètement adulte. Et la force de son cri est si grande quand on la tue que le ciel tout entier en est dévasté. Au contraire, pour Satan, c'est un cri de jubilation et de triomphe qui se fait entendre en enfer. La seule comparaison qui me vienne à l’esprit serait les finales mondiales d'un championnat de football: imaginez toute cette même euphorie mais dans un énorme stade, si immense qu’on en perd de vue toutes les limites et rempli de démons hurlant comme des fous leur triomphe.

Ces mêmes diables, ont alors rejeté sur moi le sang de ces bébés que j'avais avortés ou que j’avais contribué à faire massacrer, et mon âme est devenue noire, complètement noire.

Après ces avortements, je croyais qu’à partir de ce jour je n’avais plus de péchés au lieu de cela, et c’est la chose la plus triste, Jésus m’a aussi fait voir comment dans ma planification de naissances je tuais Savez-vous pourquoi ? J’utilisais un stérilet (un dispositif intra-utérin) comme contraceptif. Et ce dès ma seizième année jusqu’au jour où j’ai été terrassée par la foudre! Je le retirais seulement lorsque je voulais devenir enceinte (une fois mariée) après quoi je le remettais en place.

J’aimerais dire à toutes les femmes qui utilisent ces stérilets : oui, ces dispositifs peuvent entraîner des avortements ! Je sais qu'il arrive à beaucoup de femmes - parce que la chose m’est également arrivé - d’apercevoir à l’occasion durant leurs menstruations des caillots sanguins plus gros qu’à l’ordinaire accompagnés de douleurs plus fortes que la normale. Souvent, lors d’une visite chez le médecin, celui-ci ne donnera pas beaucoup d'importance à cet incident : il prescrira au plus un calmant ou une injection si la douleur est trop intense, en nous disant de ne pas s'inquiéter inutilement et que tout est normal; puisqu’il ne s’agit que d’un corps étranger, il n’y a donc aucun problème là. Mais au lieu de cela savez-vous ce que c’est vraiment ? C'est un micro-avortement, micro !!! Oui ! Un micro-avortement. Les dispositifs intra-utérins sont reconnus pour provoquer des micro-avortements, parce que dès que l'ovule et le sperme s’unissent, comme je vous ai déjà dit, dès ce même instant une âme est déjà créée, qui n’a nullement besoin de se développer puisqu’elle est déjà adulte: ces dispositifs ne permettent pas à l’ovule fertilisé de s'implanter dans l'utérus qui par conséquent meurt. Cette âme est expulsée! ! Nous sommes donc en présence ici d’un micro-avortement. Un micro-avortement est une âme adulte, complètement formée, qui n'a pas été autorisée à vivre. C’était très pénible de voir combien de bébés sont fertilisés pour être ensuite expulsés. Ces petits rayons de soleil, provenant du Soleil de Dieu le Père, ces étincelles divines, sont incapables de s’agripper à l'utérus au stérilet. Comme ces âmes pleurent, alors qu'elles sentent qu’on les arrache des mains de Dieu le Père parce qu'elles ne réussissent pas d’elles-mêmes à s’implanter dans l’utérus !!! C'était horrible à voir ! Une scène épouvantable…! Et le pire c’est que je ne pouvais pas dire que je ne le savais pas!

Quand j'allais à la messe je ne prêtais pas attention à ce que le prêtre a disait. Je n’écoutais même pas, et si on m’avait demandé quels versets de l’Évangile on venait de lire, je n'aurais même pas su quoi répondre. Vous devez sûrement savoir que les démons sont présents même à la messe, afin de nous distraire, nous inciter au sommeil et pour nous empêcher d’écouter. Eh bien, pendant une de ces messes où j’étais totalement distraite, mon ange gardien m’a secouer en attirant mon attention pour que j’écoute ce que le prêtre disait : Je l'ai entendu parler précisément au sujet des stérilets ! Il a justement dit qu'ils pouvaient provoquer l'avortement, et que toutes les femmes qui les utilisaient comme contraceptif, avortaient réellement ; que l'église défend la vie, et que quiconque ne défend pas la vie ne peut pas recevoir la communion ! Par conséquent, toutes les femmes qui emploient cette méthode, ne peuvent pas recevoir la Communion!

Ces mots, je les avais si bien entendus que je suis devenue furieuse contre ce prêtre! Mais qu’est-ce que ces prêtres ont dans la tête ? Avec quel droit ? ! En ce domaine, l'église est loin d’être à l’avant-garde ! Et c’est la raison pour laquelle les églises sont vides ! Naturellement, elles ne suivent pas les avancées de la science ! Mais pour qui se prennent-ils, ces prêtres ? Pensent-ils être capables de nourrir tous les enfants que nous pourrions avoir ? J'ai quitté l'église, enragée !


Malheureusement, puisque que je passais en jugement devant Dieu je ne pouvais pas Lui mentir en disant que je ne le savais pas! En fait, malgré les paroles de ce prêtre auxquelles je n’avais prêté aucune attention, j’avais quand même continué à employer le stérilet. Combien de bébés avais-je ainsi tués ? C’était là la raison pour laquelle j’étais constamment déprimée ! Parce que mon utérus, au lieu d'être une source de vie, était devenu un cimetière, un « abattoir » de bébés ! Réfléchissez à cela : une mère, à qui Dieu a concédé le don merveilleux de donner la vie, de pouvoir prendre soin de son propre bébé, de pouvoir le protéger de tout et de tous, cette même mère, possédant pareils dons, assassine son propre enfant !


Le diable, avec sa stratégie maléfique, a poussé l'humanité jusqu’à massacrer ses propres enfants. Je comprends maintenant pourquoi je vivais dans un état dépressif continuel, remplie de tristesse, de rancœur et d’amertume, sans cesse mécontente et de mauvaise humeur, impolie et grossière, toujours frustrée avec tout et chacun. De toute évidence, je m'étais transformée, sans le savoir, en une machine pour tuer des bébés, et pour cette raison, je sombrais de plus en plus dans l'abysse. L'avortement, lorsque volontairement provoqué, est le pire de tous les péchés, parce que tuer un enfant encore dans l'utérus de sa mère, tuer une petite créature innocente et sans défense, c'est donner de la puissance à Satan. Des profondeurs de l'abîme Satan nous donne ses ordres parce que nous répandons le sang innocent ! Un bébé est semblable à un agneau innocent, pur et sans tache Et qui est cet agneau sans tache ? C'est Jésus ! Au moment de sa création, le bébé est l'image de Jésus! Le fait que ce soit la mère elle-même qui tue son propre enfant, laisse sous-entendre un lien profond avec l’obscurité, suggérant que plus de diables et de démons pourraient sortir des profondeurs de l'enfer pour détruire et étrangler l'humanité. C’est comme si on enlevait les scellés Scellés que Dieu a mis en place pour empêcher le mal de s’échapper, mais qu’à chaque avortement, ces liens sont rompus Et alors ces horribles larves sortent, faisant place à plus en plus de démons Ils sortent pour chasser et persécuter l'humanité, en nous faisant esclaves de la chair, du péché, de toutes ces mauvaises choses que nous voyons, et nous en voyons toujours plus. C’est comme si nous donnions la clé de l'enfer aux démons pour mieux les laisser s'échapper. Et plus de démons s’échappent, démons de la prostitution, du sexe, du Satanisme, de l’athéisme, du suicide, de l’indifférence… de tous ces maux que nous voyons autour de nous. Et le monde devient plus mauvais de jour en jourPensez combien de bébés sont tués chaque jour : et tout ça est dû au triomphe du malin ! Sachez que le prix de ce sang innocent, c’est le nombre de ces diables en dehors de l'enfer se multipliant constamment; et circulant librement parmi nous ! Mettons-nous à l’abri ! Nous péchons même sans nous en rendre compte ! Et notre vie se transforme en enfer, avec des problèmes de toutes sortes, avec des maladies, avec tant de maux qui nous affligent ; tout ceci est l'action pure et simple du diable dans notre vie. Mais c’est nous, nous seuls qui ouvrons les portes du mal, avec notre péché, et nous le laissons circuler librement dans notre vie. Et l’avortement n’est pas notre seul péché ! Mais c’est un des pires péchés. Et alors nous avons le culot de laisser porter le blâme sur Dieu pour toute cette misère, pour autant de honte, pour autant de maladies et de souffrance !

Mais Dieu, dans son infinie Bonté, nous a donné et nous donne toujours le sacrement de Pénitence, grâce auquel nous avons la possibilité de nous repentir de nos fautes et de laver notre péché dans la confession, brisant ainsi les liens qui nous tiennent prisonniers de Satan, et de son influence dans notre vie. De cette façon nous avons l’opportunité de purifier notre âme. Mais moi, je ne l'avais pas fait !


Mauvais conseils

Combien de fois tuons-nous, aussi spirituellement ? ! Combien d'entre nous se préoccupent de savoir si nos propres enfants ont des vêtements à porter, s’ils mangent à leur faim, s'ils peuvent étudier ? Et s'ils tombent malades, nous courons immédiatement voir le médecin Mais combien de nous, souvent, tuons nos enfants ? Il y en a tellement qui sont tristes, ou pleins de colère, de frustration, parce qu'ils n'ont pas de père ni de mère près d’eux, qui sont privés de l’amour de leurs parents. Pouvez-vous imaginer une femme qui, par exemple, se présenterait à l’église en disant : « Je vous remercie, mon Dieu, de ces enfants si bons que vous m'avez donnés ; ils sont si bons, mais si bons, que depuis que leur père m’a laissée, ils le détestent et n'aiment que moi ! » Vous savez ce que cette mère serait en train de faire ? Elle serait en train de tuer ses enfants spirituellement. Parce que détester c’est tuer! Combien de fois empoisonnons-nous nos enfants ? ! Vous ne pouvez pas imaginer quelle peine vous faites à Dieu lorsque vous aliénez volontairement vos enfants à l’endroit de leur père ou de leur mère ! Dieu ne permet pas cela !

Jésus m'a démontré que j'étais une abominable assassine, parce que non seulement j’avais péché en m’avortant, mais également parce que j’avais financé beaucoup d'avortements. Voilà, par la puissance que l'argent me procurait, je m’étais faite complice de ces avortements. J'avais l'habitude de dire, en effet : les femmes ont le droit de rester enceintes ou pas ! J'ai regardé dans mon Livre de la Vie Comme cela me faisait mal de voir ce que j'avais fait des années plus tard, quand je suis devenue adulte ! Quand nous portons un poison à l'intérieur de nous, nous ne pouvons pas donner aux autres quelque chose de bon, et tous ceux qui nous approchent sont détruits. Quelques jeunes filles, dont trois de mes cousines et la fiancée de mon cousin, venaient souvent chez moi. Étant la personne qui avait de l'argent, je les invitais et leur parlais de la mode, du « charme », de la façon d’exhiber son corps pour être plus attrayante, et je leur prodiguais de multiples conseils. Voyez comment je les prostituais ! Je prostituais ces filles encore toute jeunes ! C'était un autre péché horrible, en plus de l’avortement. Je les ai prostituées, parce que je leur donnais ces conseils : « Ne soyez pas ridicules, les filles, ne portez pas attention à ce que vous disent vos mères au sujet de la chasteté et de la virginité : elles sont vieux jeu et complètement démodées. Elles parlent de la bible, vieille de 2000 années Et puis, ces vieux prêtres, qui ne veulent pas se mettre à jour, ils vous parlent de ce que le pape dit, mais le pape est également démodé ». Pensez à tous ces conseils empoisonnés que je donnais à ces filles. Je leur disais qu’elles pouvaient disposer de leur corps à leur guise, mais qu’elles devaient faire très attention pour ne pas devenir enceintes Et je leur ai enseigné la méthode à suivre pour ne pas le devenir.

L’amie de mon cousin, qui était âgée de 14 ans, est arrivée un jour à ma clinique externe en pleurant à chaudes larmes. Elle me dit : « Gloria, je suis encore adolescente et me voilà déjà enceinte ! » Je lui ai presque crié : « Petite sotte, ne t’ai-je pas enseigné ce qu’il fallait faire ? ! » Et elle m’a répondu : « Oui, oui, mais ça n’a pas marché ! »

Savez-vous ce que Dieu attendait de moi, à ce moment précis ? Que je porte secours à cette fille pour l’empêcher de sombrer dans l’abysse afin qu’elle ne se fasse pas avorter. L'avortement est comme un courant qui vous entraîne, qui cause des souffrances de part et d’autre, parce que, en étant l'assassin de votre enfant, vous vous retrouvez éventuellement devant un sentiment de grand vide et de profonde détresse. Malheureusement pour cette fille, au lieu de lui parler de Jésus, de la réconforter et de la soutenir, je lui ai donné de l’argent pour se faire avorter ! Dans un endroit sûr, évidemment, pour qu’elle ne subisse pas de préjudice physique.… Toutefois il en est résulté un préjudice spirituel grave qui l’a accompagnée durant le reste de sa vie.

J'avais financé beaucoup d'autres avortements comme celui-ci. Mais j'avais toujours l’audace de prétendre devant le Seigneur que je n'avais pas tué, que j'étais bonne, que j'étais catholique, qu'il n'était pas exact de dire que je ne devais pas rester dans cet endroit infernal !

En outre, les personnes que je n'avais pas aimées, je les avais détestées et hais, et j’avais parlé en mal d’eux. J'étais une personne fourbe, hypocrite, et également une assassine : parce que ce n’est pas seulement avec des armes qu'on tue une personne. Détester, calomnier, envier, ridiculiser, faire le mal sont autant d’autres manières de tuer.

Réparons nos péchés

Comme j’ai déjà dit, aux yeux de Dieu l’avortement est le pire des péchés. Bien des gens me demandent comment peut-on réparer ce péché qu’est l’avortement. En fait, nous ne pouvons pas redonner la vie à ce bébé ; mais dans l'église catholique nous profitons d’une immense bénédiction ! Le sacrement de Pénitence. Dans la confession, Dieu nous pardonne, et ce que le prêtre délie sur la terre, est délié également dans le Ciel. Rendons Gloire à Dieu, pour cette bénédiction ! Béni soit le Seigneur pour sa Bonté ! Dieu nous pardonne, mais se rappelle de ce que Jésus a dit à la femme adultère : qu'elle aille en paix, mais qu’elle ne péche plus ! « Va en paix mais ne péche plus ».

Un autre acte de réparation est le « baptême d'intention ». Soit de baptiser des bébés, comme le prêtre l’a fait aujourd'hui, dans cette célébration, de sorte qu'ils puissent sortir des Limbes. Voyez la sagesse de l'église catholique ! Ces bébés entrent dans la gloire de Dieu ! Ce sont maintenant de petits anges, qui prient et intercèdent pour notre salut. On peut voir la beauté de «l’économie » de Dieu ! Voyez comment Dieu transforme tout pour notre bien ! Rien n'est perdu ! Et quand on évangélise en éduquant sur l'avortement, et qu’un bébé est sauvé, cela constitue également une réparation ! Quand une femme avorte, au delà de demander le pardon de Dieu dans la confession en promettant de ne plus avorter, elle peut également contribuer à faire éviter d'autres avortements par d'autres femmes : en agissant ainsi, elle fait grandement réparation pour son péché ! Ceci constitue également un geste expiatoire !


Mon manque d'amour de Dieu

Ma relation avec Dieu laissait beaucoup à désirer. Pour moi, Dieu était celui à qui je me confiais seulement lorsque j’avais un problème. Souvent, lorsque cela arrivait je courrais lui demander son aide. La plupart du temps, il s’agissait d’un problème économique ! Entre moi et Dieu, c'était une relation de nature purement économique, Un genre de « guichet bancaire » ! J’y déposais une prière et une supplication pour que Dieu puisse m'envoyer de l’argent ! Je voulais que Dieu m'aime et me donne tout à la fois, vraiment tout, mais selon mes propres conditions! Et que personne ne vienne me dire qu’en agissant ainsi je me comportais en pécheresse, parce que je ne l'appréciais pas ! Le diable avait endormi ma conscience ! Souvent, quand j’avais un problème d’argent et que je passais devant une image de l’Enfant Jésus en sortant de l’église, je touchais sa petite main en lui disant : « Écoute-moi ! Donne-moi de l’argent, j'en ai besoin »

Tout comme on fait avec Bouddha : on lui gratte l'estomac en lui demandant de l’argent ! C'est ce que je faisais avec l’Enfant Jésus ! Imaginez mon arrogance ! Quel manque de respect flagrant ! Et le Seigneur m'a fait voir combien mon insolence et mon manque de respect l’avaient fait souffrir ! Quelle peine et quelle honte je ressentais, maintenant ! L'argent arrivait, oui, mais disparaissait aussitôt ! C’était comme si, plus je me sentais déprimée plus je me trouvais devant rien. À la fin je me retrouvais sans cesse dans une situation économique toujours plus mauvaise que la première.

Les choses étant ce qu'elles sont, une dame m’a raconté avoir vécu une expérience semblable mais qu’elle s’était adressée à un pasteur protestant que quelqu’un lui avait recommandé et tout était allé pour le mieux! En entendant cela, je lui ai aussitôt demandé je pourrais trouver ce pasteur, parce que j'aurais voulu le voir dès que possible ! Voyez mon manque de loyauté !

Je suis donc allée chez ce pasteur qui a prié pour moi en imposant ses mains sur ma tête et qui m’a fait communier à la façon des protestants. Pensez-y bien, je recevrais déjà le Corps et le Sang du Seigneur, dans ma religion catholique et là on m’incitait à recevoir la communion comme si c’était la première fois !

Leurs célébrations étaient très animées: ils sautaient, applaudissaient Je me suis dit en moi-même : ce qu’ils peuvent être barbants et rasants nos prêtres catholiques avec leurs messes ennuyantes Il n'y a aucune comparaison avec ces gens, qui savent nous mettre à l’aise et nous rendre si joyeux. !

Ces gens-là ne croient pas aux images, et disent que la vénération des images est de l’idolâtrie. Alors donc, je ne m’agenouillais plus devant le crucifix, parce que c'était de l’idolâtrie. Quand j'ai commencé à aller à ces églises évangéliques, j'avais une voisine, une vielle dame très pauvre, qui demeurait en face de chez moi. Souvent je l’aidais en lui donnant l'argent nécessaire pour payer ses comptes d’électricité et d’eau et parfois même je faisais quelques emplettes d’épicerie pour elle. Comme vous pouvez l’imaginer, cette vieille dame était très attachée à moi !

Mais lorsque nous n'avons pas Dieu en nous, même nos bonnes œuvres deviennent mauvaises tout comme nos péchés.

Comme je disais auparavant, quand j'ai commencé à fréquenter les évangéliques j'aimais beaucoup leur façon de faire dans les églises ; en plus de réussir à créer une atmosphère joyeuse dans leurs célébrations, ils réussissaient aussi à maintenir des liens solides entre les membres de leur communauté.

Toutefois, cette vieille dame était catholique, et je me suis servi de l’amitié qu’elle avait pour moi, pour finalement réussir à la convertir au protestantisme et donc à détruire sa foi. Bref, grâce à mes conseils et aux idées que je lui avais mises dans la tête elle mourut sans recevoir les derniers sacrements. Elle a refusé de les recevoir, parce qu’elle ne croyait plus en leur importance. Voyez comment nous pouvons influencer ceux qui nous entourent! Quand le malin nous habite, nous finissons par en attirer d'autres avec nous et à les entraîner à commettre les mêmes erreurs que nous. Vous saisissez maintenant tout le mal que j’ai pu faire à cette dame!

Mais quand ce pasteur protestant m'a demandé de payer la dîme, je suis devenue furieuse; en fait, durant cette même période, j'avais déjà déclaré faillite et, pour ajouter à mes difficultés financières, voilà que l’église évangélique me demandait de leur verser 10% de mes revenus ! Le coup de foudre pour le protestantisme s’est vite dissipé.


Le 6ième commandement : l’adultère

En ce qui touche ce commandement, je me suis dit, fière de moi-même : on ne pourra pas me prendre en défaut, parce que je n'ai jamais eu d’amant. J'ai toujours été fidèle à mon mari!


Après m’être mariée je n'ai même jamais donné un baiser à un autre homme, sauf à mon mari. Mais le Seigneur m'a fait voir que j'avais trop souvent exhibé mon corps avec impudeur, montrant mes seins nus, portant des tenues moulantes et autres vêtements aguichants…. Je pensais que les hommes me regardaient simplement pour admirer ma silhouette féminine … Mais le Seigneur m’a fait voir que je les induisais à pécher parce qu’il n’était pas du tout question d’admiration comme je croyais, mais de provocation, et c’est moi qui les provoquait. Je commettais l'adultère, en exhibant ainsi mon corps. Je n’avais pas compris la sensibilité masculine. Je croyais qu'ils pensaient comme moi et qu’en me regardant ils diraient : «
Quelle belle silhouette de femme ! » Au contraire ils péchaient à cause de mon geste impudique. Je n’étais pas infidèle pour m'être jetée dans les bras d'un étranger mais pour m’être prostituée en esprit. Pire que ça, j’avais pensé me venger de mon mari si jamais il m’était infidèle et j'avais conseillé à d'autres femmes d’en faire autant si jamais elles découvraient que leurs maris les avaient trahies. « Ne faites pas l’idiote ! Défendez-vous, ne vous laissez pas faire. Montrez leur ce que vous valez ! C'est pour cela que les hommes nous dévalorisent et nous marchent dessus, nous les femmes ! » Vous saurez, qu’avec de pareils conseils, mes amies et moi avions réussi à entraîner une de nos amies à se séparer de son mari. Elle avait surpris son mari dans son bureau en train d’embrasser sa secrétaire. Nous, avec nos conseils, nous ne l'avions pas laissée se réconcilier, quoiqu'elle fût entièrement repentante et qu’elle lui ait demandé pardon. Elle voulait vraiment oublier cet incident parce qu'elle l'aimait véritablement : mais nous, nous ne lui avons pas permis de lui pardonner. Éventuellement, ils ont obtenu le divorce, et deux ans après elle s'est remariée civilement avec un Argentin. Comprenez-vous ? En donnant des conseils de cette façon, je me comportais intérieurement comme une adulteresse. Jésus m’a montré, et j’ai bien compris, combien les péchés de la chair peuvent être abominables, parce que la personne se condamne elle-même, même si le monde extérieur affirme que tout est bien.

Dans toute ma vie je n'ai eu qu'un seul homme, mon mari ; mais les péchés sont également dans les pensées, les mots, les actions : c’était très triste et regrettable de voir tout le mal que le péché et l'adultère de mon père avaient causé à notre famille. Dans mon cas, son péché m’avait rendue amère, pleine de ressentiments ; j’avais développé de la rancœur envers les hommes tandis que mes frères étaient devenues les copies fidèles de mon père. Le seul fait de sentir leur virilité les rendait heureux. Ils étaient macho et coureurs de jupons, ils buvaient et ne réalisaient pas le mal qu’ils faisaient endurer à leurs propres enfants. Pour cette raison mon père pleurait et souffrait énormément dans le purgatoire en voyant toutes les conséquences de son péché et l’exemple qu’il avait laissé à ses enfants.

Nous nous condamnons nous-mêmes par la promiscuité, parce que c’est de vivre comme si nous étions des animaux : des souris, des chiens ici et

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