dimanche 12 février 2012

Le Témoignage de Gloria Polo 3-3

Le 7ième commandement : tu ne voleras pas


Calomnier c’est aussi voler. Imaginez si j'avais dit à Dieu que je n’avais jamais volé. Je me considérais honnête : mais effectivement j’avais volé Dieu ! J'avais été créée et j'étais née afin d'aider à créer un monde meilleur, pour contribuer à l’élargissement du Royaume du Ciel sur la terre. Mais, en plus de ne pas avoir rempli cette mission, j'avais donné de mauvais conseils et fait du tort à beaucoup de personnes. Je n'avais pas su utiliser les talents que Dieu m'avait donnés. Donc je m’étais rendue coupable de vol, clairement j’avais volé ! De combien de personnes avais-je terni la réputation en volant leur bon nom par des calomnies et des médisances ? Vous ne pouvez pas imaginer combien graves sont les péchés dus à notre mauvaise langue ! … Et de quelle manière doit-on faire réparation

Comment réparer l'honneur de quelqu'un, après avoir répandu des faussetés à son sujet ? Comment rétablir la réputation d’une personne ? ! Oui c'est difficile ! C’est pourquoi dans le purgatoire, ceux qui ont causé du mal à quelqu'un par des propos diffamatoires ont beaucoup à souffrir. Presque tout le monde se sert de la parole pour dénigrer, détruire, offenser et porter atteinte au bon renom des gens. Ces mauvaises langues, en cet endroit, sont sujettes à de grandes souffrances ! Elles souffrent la peine du feu !!! Un feu actif, pénétrant, un supplice inimaginable. Le Seigneur m'a montré comment nous nous trompons, dans les jugements que nous portons sur autrui. Alors que, par exemple, nous regardons avec mépris une prostituée, le Seigneur la regarde avec un amour infini, une infinie miséricorde. Il voit à l'intérieur d’elle, il connaît sa vie entière, et sait ce qui l'a menée à la prostitution. Force nous est de reconnaître que bon nombre d'entre elles vivent de cette façon en raison de nos péchés, de notre mépris et en raison de notre manque d'amour pour notre prochain. Quelqu’un de vous n’a-t-il jamais tendu sa main à une prostituée pour l’aider ? Ou à une personne prise en flagrant délit de vol ? Nous passons notre vie à poser des jugements, à voir les défauts des autres, leurs erreurs, et à les condamner. Mais quand nous voyons quelqu'un qui est dans l’erreur, nous devrions au moins nous taire et nous mettre a genoux pour prier pour cette personne. Parfois nous ne pouvons faire davantage pour cette personne : mais Dieu le peut. Ne la jugeons pas, ne la critiquons pas, autrement nous risquerions de pécher plus qu’elle. Nous ne devons absolument pas faire de faux témoignages, ni contribuer à leur diffusion, ni porter de jugements, ni mentir parce qu’ainsi nous portons atteinte à la paix du prochain. Et faites attention, parce qu'un mensonge sera toujours un mensonge; il n'y en a pas de grands ou de petits, de verts, de jaunes ou de rouges : mentir est une faute grave et Satan est le père du mensonge.


Dans mon cas, il y avait tant de mensonges et pourquoi ? Ma vie était comme une déclaration ouverte devant Dieu et sa Lumière. Et vous ? Sachez que de l’autre côté personne ne se lève pour discuter ou argumenter il n’y a que votre conscience et Dieu !

Pendant que je passais en jugement, par exemple, mes parents étaient là présents et pouvaient voir mes mensonges, mais ma mère ne m'a pas accusée. Elle n'a fait que me regarder mais avec une tendresse infinie. Mon pire mensonge, alors, avait été de me mentir à moi-même quand j'ai dit que je n'avais pas tué, ni volé, que j’étais une bonne personne, que je n’avais jamais fait de mal à personne et que Dieu n'existe pas ; et que j’irais au Ciel de toutes façons. ! Quelle énorme honte je ressentais maintenant !

Le Seigneur a continué à me montrer que, tandis que dans ma maison on gaspillait la nourriture, dans d’autres foyers dans le monde, les gens souffraient de faim et de malnutrition, et il me dit : « Tu vois : j'avais faim et regarde ce que tu as fait avec ce que je t’ai donné, tu l’as gaspillé inutilement. J'avais faim, et regarde ce que tu faisais, esclave de la mode et de ce que les gens pouvaient dire de toi et de ton apparence; tu achetais des produits de marque, des bijoux, tu es même allée jusqu’à débourser 150,000 pesos par injection pour être mince,.. Tu étais captive de ton corps au point de t’en faire un Dieu. Regarde combien de gens n’ont rien à se mettre sur le dos, à manger, et qui n’arrivent même pas à payer leurs factures ». Jésus m'a montré combien de mes frères souffrent de la faim, et comment je pouvais moi aussi être responsable des famines et des conditions déplorables dans lesquelles mon pays et le monde se trouvent Parce que nous en sommes tous responsables ! Il m'a montré pourquoi j’étais concernée par tout ceci : c’était parce que lorsque j’avais parlé en mal d’une certaine personne, cette personne avait perdu son emploi, ses moyens d’existence et ceux de sa famille, et que de plus je l’avais dépouillée de son honneur et de sa bonne réputation. Et après, comment pouvais-je faire réparation pour le mal que je lui avais causé ? ! Il m'a fait comprendre qu'il était plus facile de remettre un bien volé, puisqu’on peut facilement le retourner et ainsi la faute est effacée. Mais quand tu portes atteinte à la réputation de quelqu’un, une fois que la calomnie se soit propagée, qui peut rendre à cette personne son honneur ? On peut causer tellement de mal à cet individu, dans son travail et dans ses relations avec les autres personnes ! Des mariages sont détruits ! Tellement, mais tellement de mal peut être fait. !

Et puis encore, j'avais volé à mes enfants la grâce d’avoir une mère au foyer, une mère aimante, douce, qui aurait pu les aimer et les accompagner ! Au lieu de cela ! La mère n’était jamais là, les enfants laissés à eux-mêmes avec la « maman » télévision, le père « ordinateur » et les jeux vidéo. Et je me considérais la mère parfaite. Je partais à 5 heures le matin et ne revenais jamais avant onze heures le soir.

Pour satisfaire ma conscience, je leurs achetais des articles de grande marque et à peu près tout ce qu’ils désiraient.


J'étais terrifiée quand j'ai vu ma mère se demander elle avait fait fausse route

Que devait-elle faire de plus pour notre éducation ! C’était une sainte femme, qui nous a donné et a implanté en nous les principes de vie du Seigneur; et notre père était un homme foncièrement bon. Alors je me suis dit : que vais-je devenir, moi qui n’ai jamais rien fait de tout ça pour mes enfants? Effrayée, je me suis demandée : qu’adviendra-t-il lorsque Dieu me jugera sur la façon dont j’ai élevé mes enfants ? J’ai eu peur ! Quelle peine immense je ressentais ! J'avais littéralement volé la paix à mes enfants : je le vois maintenant dans le Livre de la Vie. J'ai éprouvé une immense honte ! Dans le Livre de la Vie nous voyons tout et toute notre vie s’y déroule comme dans un film. Quelle a été ma douleur de voir mes enfants qui disaient : « Espérons que maman arrivera tard ! Espérons qu'il y aura beaucoup de trafic et qu’elle arrivera plus tard ! Elle est si ennuyeuse, si déplaisante, et quand elle arrive elle rouspète constamment et passe sa journée entière à crier ! » Quelle tristesse, mes frères ! Un bébé de trois ans, et l'autre légèrement plus âgé s’exprimant ainsi ! Espérant que leur mère n’arrive pas ! J’ai volé à ces bébés une mère, j'ai leur ai volé la paix que je me devais de faire régner dans cette maison; je n'ai pas fait en sorte qu'ils puissent connaître Dieu et aimer leur prochain grâce à mes enseignements et à mes conseils de mère. Mais, d'autre part, je ne pouvais pas leur donner ce que je n'avais pas : je n’aimais pas mon prochain ! Et si je n'aime pas mon prochain, je n'aime pas le Seigneur non plus. . Puisque Dieu est amour

Mentir c’est aussi voler. En cela j'étais passée maître, savez-vous? Puisque Satan était devenu mon père. En fait, vous pouvez avoir pour père Dieu, ou Satan. Si Dieu est amour, et si je suis la haine, qui est mon père ? Si Dieu me parle de pardon et d'amour pour ceux qui me font du mal, alors que, moi, je dis « ceux qui me font du mal doivent payer », je serais vindicative et menteuse, et si Satan est le père du mensonge, alors qui est mon père ? Les mensonges sont des mensonges, et Satan en est le père. Les péchés de la langue et de la parole sont terribles ! J'ai vu tout le mal que mes paroles avaient causé quand je critiquais, quand je tournais mon prochain en ridicule, quand je l’affublais de surnoms. Comment ces personnes se sentaient-elles ! Comment ces surnoms avec lesquels je me moquais d’elles pouvaient les blesser en leur créant d’énormes complexes d'infériorité, capables de les détruire. Par exemple, j'ai appelé grassette une personne qui était grasse, la faisant souffrir, et à cause de ce mot, elle a fini par se détruire elle-même.

Je vous raconterai aussi ceci pour mieux vous faire comprendre. À 13 ans, je faisais partie d’un petit groupe d’amies, auquel j’étais fière d’appartenir un petit groupe de filles plutôt raffinées et bien renseignées. Le Seigneur m'a montré comment ce groupe « de filles supposément très bonnes » a tué spirituellement une compagne d'école. Il y avait dans la classe une grosse fille, obèse. Mes amies ont commencé à la taquiner, pour se moquer d’elle, l'interpellant par des propos et des surnoms injurieux comme le gros phoque, éléphant, et autres sobriquets. Nous nous sommes amusées à ses dépens et j'ai fait de même pour ne pas leur déplaire. Maintenant, dans le Livre de la Vie, j'ai vu comment cette pauvre fille est toujours restée marquée par des complexes en raison de son obésité. À chaque fois qu’elle se regardait dans le miroir elle se voyait de plus en plus laide. Elle a donc commencé à nous détester et à se détester elle-même. Et détester c’est mourir un peu, c’est la mort de l’âme. Prise de désespoir, cette fille, un jour, a bu une bouteille d'iode pour voir si ça pouvait la faire maigrir ! Mais savez-vous ce qui est vraiment arrivé ? Savez-vous comment cela s’est terminé pour elle ? Elle a été victime d’une forte intoxication qui l’a rendue presque aveugle ! Elle n'est donc jamais revenue à l'école à la suite de cette intoxication et nous ne nous sommes jamais souciées de savoir ce qui lui était arrivé ! Nous ne l'avons plus revue et cela ne nous intéressait même pas de savoir pourquoi !

Pour cette raison, je dois vous dire, mes frères, que les péchés commis collectivement par un groupe d’individus sont très sérieux, et sont même parmi les plus graves. Parce qu’ils sont aussi nos péchés à nous, notre péché personnel ! Le péché de cette fille, était notre péché. Le péché de la communauté est également notre péché, parce que nous n'avons rien fait pour l'éviter. Cela vaut non seulement pour nos péchés individuels, mais également pour ceux de l'humanité pour lesquels nous n'avons rien fait pour tenter de les éviter.

La puissance des mots ! Nous avons détruit cette fille, en lui donnant des surnoms péjoratifs ; le diable s’est mis de la partie et l’a détruite, et maintenant elle peut, à son tour, en détruire d'autres par sa haine, et de cette façon l’action du malin continue à s’amplifier davantage. Là où il y a de la haine il y a le malin. C’est de cette façon que nous avons assassiné une compagne de classe. Nous avons tué son âme!

Vingt ans plus tard J'avais une très jolie cousine ; je lui donnais des conseils, je lui ai montré comment s’habiller, comment donner de la valeur à son corps, comment se maquiller, etc. Un jour elle s'est gravement brûlée et plus de 70% de son corps était couvert de lésions. Seul son visage n'avait pas été touché. Mais il s’agissait toutefois d’un accident très grave dont elle aurait pu mourir.

Cet incident m’a rendue furieuse et je suis devenue enragée contre Dieu, à tel point que je me suis rendue à la chapelle de l'hôpital et j’ai dit : « Dieu, si tu existes, prouve-le moi ! Prouve-moi que tu existes ! Sauve-la ! » Imaginez mon insolence ! Et bien, malgré tout ma cousine a survécu. Mais elle est restée complètement brûlée, avec de graves séquelles physiques. Ses mains étaient restées déformées c’était vraiment triste à voir. À cette époque, je m’en tirais assez bien au plan économique. Nous faisions des marches ensembles et parfois nous allions à la piscine. Mais à chaque fois qu’elle allait à l’eau, les gens protestaient en disant : « C’est dégoûtant ! Mais pourquoi ne laissez-vous pas cet avorton à la maison ? Cette créature vient ruiner notre vacance !" »

C'est ce que disaient les personnes qui la voyaient. Les gens sont parfois méchants, vicieux, égoïstes quand ils parlent de cette façon en voyant le malheur des autres. En conséquence, ma cousine a commencé à ne plus vouloir sortir de la maison, au point où elle en était venue à avoir peur des gens ! Et à la fin, elle s’est mise à détester tout le monde ! (sanglots). Quand nous manquons de compassion et que nous nous moquons du prochain d’une manière méprisante, le Seigneur nous fait réaliser à chacun le mal que nous pouvons causer. De quel droit faites-vous souffrir quelqu'un, en l’affublant de sobriquets et en l’appelant par des surnoms offensants, sans essayer de comprendre ce que vit cette personne ? Comment pouvez-vous être si cruels ? Dieu vous montrera combien de personnes vous avez assassinées par vos paroles ! Vous verrez le terrible pouvoir de vie et de mort que la parole et les mots peuvent avoir sur les âmes.

Et pourtant, si j'allais me prosterner devant le Saint Sacrement pour demander pardon de mes péchés, Dieu guérirait l'âme de ma cousine. Parce que notre Dieu est un Dieu d’Amour, et il nous ouvre les portes de sa bénédiction dans la mesurenous fermons les portes au mal. Quand le Seigneur m'a fait passer le test des Dix commandements, il m'a démontré que même si, en paroles, je disais aimer et adorer Dieu, en réalité c’est Satan que j’adorais. Je critiquais tout ; et chacun me pointait du doigt en disant : « Ole Gloria » ! Il m’a montré qu’en disant aimer Dieu et mon prochain, j’étais menteuse et envieuse. Il m'a montré comment je n'étais jamais reconnaissante envers mes parents, que je ne les avais jamais remercier de m’avoir permis d’acquérir une profession et de réussir dans la vie et pour tous les efforts et autres sacrifices qu'ils avaient consentis pour moi … Je n’avais rien vu de tout ceci. Dès que j'ai commencé à pratiquer comme dentiste, ils étaient devenus inférieurs à mes yeux Tellement que j’avais honte de ma mère, en raison de sa pauvreté et de sa modeste condition. Voyez comme je pouvais être étroite d’esprit.

Dieu m’a présenté une analyse complète de ma vie entière, à la lumière des Dix commandements : il m'a montré comment je me comportais vis-à-vis mon prochain et vis-à-vis Lui, mon Dieu.

Aime ton prochain

Jamais, jamais je n’ai eu d’amour, ni de compassion pour mon prochain ou pour ceux qui m’entourent. Je n'ai jamais pensé, de la manière la plus absolue, aux malades, à leur solitude, aux enfants qui n’ont pas de mères, aux orphelinsAvec autant de bébés qui souffrent, avec tant de souffrance, j’aurais pu dire : Seigneur, laissez-moi les accompagner dans leurs peines Et au lieu de ça non. Rien ! Mon coeur de pierre ne s’est jamais souvenu des souffrances des autres. Le pire de tout c’est que je n’avais jamais rien fait par amour pour mon prochain ! Par exemple, au supermarché j’ai payé les achats de bien des gens qui n'avaient pas d'argent et qui étaient dans le besoin, mais je ne le faisais pas par amour : j'avais de l'argent, et ça ne me dérangeait pas de le faire. Je l'ai fait parce que j'aimais que tous les gens voient mon geste, et qu'ils puissent dire que j’étais bonne et que j'étais une sainte. Et avec quelle habilité je savais comment profiter de l’infortune des gens ! Je ne donnais rien gratuitement ! En fait, je disais : « Je fais ceci pour vous, mais en retour auriez-vous l’obligeance d’aller chez moi, à l'école de mes enfants, à telle réunion, parce que le temps me manque… porter pour moi des enveloppes, des factures de voiture ou ceci pour moi, ou cela pour moi » De cette façon, je manipulais tout le monde : j'effectuais des travaux charitables afin d'obtenir des faveurs en retour, et jamais parce que la personne était dans le besoin. D'ailleurs, jadorais avoir des gens tout autour de moi, qui disaient de moi que j'étais bonne et généreuse et même une sainte : parce qu'il y en avait qui allait jusqu’à dire que j’étais une sainte et c’étaient des gens qui me connaissaient bien ! Dans ce test que Jésus m'a fait subir sur les Dix commandements j'ai vu comment tous mes maux avaient découlé de ma cupidité. J’étais aveuglée par ce désir d'avoir de l'argent, beaucoup d'argent, parce que je pensais que plus j’aurais de l’argent plus je serais heureuse. Malheureusement c’est précisément la période durant laquelle j'avais beaucoup d’argent qui a été la plus désastreuse pour mon âme, au pointj'ai même voulu me suicider. Malgré tout mon argent, je me sentais seule, vidée, amère, et frustrée. Cette cupidité, ce désir de richesses, était le chemin qui m’a conduite par la main vers le malin en me détachant et m’éloignant moi-même de la main du Seigneur. Il m’a dit : « Tu avais un dieu, et ce dieu était l’argent, et à cause de lui tu t’es condamnée toi-même. C’est lui qui a provoqué ta chute dans l’abysse en t’éloignant de ton Seigneur. ».

Quand il m’a dit « dieu argent »… Nous avions réussi, oui, à avoir beaucoup d’argent, mais plus récemment nous étions dans le rouge, criblés de dettes, et il ne nous restait plus un seul sou. Et j'ai alors crié : « Mais quel argent ? ! Ce que j'ai laissé sur terre ne sont rien d’autres que des dettes ! … »

De tous mes tests sur les Dix commandements, je n'en ai même pas réussi un ! Terrible ! ! ! Quel effroi ! ! ! Je vivais dans un chaos authentique ! Mais comment ? Moi? ! Moi, qui n'avait jamais tué ? ! Qui n'avait jamais nui à personne ? ! C'est ce que je pensais Mais au contraire oui, j'avais tué tellement de personnes !

Le livre de la vie

Après ce test des Dix Commandements le Seigneur m’a montré le « Livre de la Vie ». J’aimerais avoir les mots pour décrire ce Livre. Quelle merveille! Nous pouvons y voir notre vie entière, incluant nos actions et leurs conséquences, combien bonnes ou mauvaises ces actions ont pu être, pour nous ou pour les autres; y compris nos sentiments et nos pensées, et celles des autres. Tout ça comme dans un film. Tout commence au moment de la fécondation : nous voyons notre vie se dérouler à partir de ce moment, et de là Dieu nous prend par la main et nous fait voir notre existence en entier. A l’instant même de la fécondation, il y a comme une étincelle de lumière divine, une magnifique explosion, et une âme est formée, blanche Mais non comme le blanc que nous connaissons ! Je dis blanc parce que c’est la couleur qui se rapproche le plus de cette blancheur, mais c’est un blanc si extraordinaire qu'il est impossible d’en décrire la beauté et la splendeur par des motsL'âme est si belle, pleine de lumière, envoûtante, rayonnante et remplie de l'amour de Dieu Un amour de Dieu incommensurable. Je ne sais pas si vous avez jamais remarqué comment les nouveaux-nés, souvent rient seuls, et émettent des bruits insolites à travers leurs babillages. Savez-vous quoi ? Ils parlent avec Dieu ! Oui, parce qu'ils sont immergés dans le Saint-Esprit. Nous sommes également immergés dans le Saint-Esprit, avec cette différence qu’eux, dans leur innocence, savent profiter de Dieu et de sa Présence.

Vous ne pouvez pas imaginer qu'elle chose merveilleuse c’était pour moi de voir le moment où Dieu m'a créé dans l'utérus de ma mère. Mon âme portée dans la main de Dieu le Père ! Je découvrais un Dieu père tellement beau, merveilleux, tendre, attentif et affectueux, qui s'occupait de moi 24 heures sur 24 ; qui m'aimait, me protégeait et venait toujours me tendre la main avec une patience infinie quand je m'éloignais de Lui. Alors qu'Il n’était qu’Amour, Amour pur et entier, moi je ne pouvais percevoir que châtiment parce qu'il ne regarde pas la chair mais l'âme et il voyait combien je m’étais éloignée de mon salut.

Vous savez, ma mère avait été mariée pendant sept ans sans avoir d’enfants. Dans cet instant, elle semblait fort troublée en raison de la vie désordonnée que menait mon père : elle était très inquiète et bouleversée de constater qu’elle était enceinte. Elle en était grandement attristée et pleurait amèrement. Cela a eu un tel effet sur moi que je suis restée marquée intérieurement tellement que, dans la vie, je ne me suis jamais sentie aimée par ma mère ! Et pourtant elle était toujours si affectueuse, si bonne pour moi ; elle ne m'a jamais refusé son amour et son affection. Je dirais toutefois, et j’insiste sur ce fait, qu'elle ne m’a jamais vraiment aimée, et j’ai toujours vécu avec ce complexe. À cet égard, il n’y a que les Sacrements, qui sont une Grâce de Dieu, qui peuvent prendre soin de nous. À mon baptême, vous auriez dû voir les festivités et les réjouissances qui ont eu lieu dans le Ciel ! C'est une petite créature qui reçoit sur le front le Sceau des enfants de Dieu ! C'est un feu ! Le feu de l'appartenance à Jésus-Christ.

Mais j'ai vu dans le Livre de la Vie comment, alors que j’étais encore bébé, je commençais à subir les conséquences des péchés que mon père avait commis durant son mariage, ses mensonges, son alcoolisme, son infidélité et les souffrances qu’il avait fait endurer à ma mère. Tout ceci m'avait marquée profondément, et m’avait causé de mauvaises sensations, des troubles émotionnels et de comportements.


Les talents

Le Seigneur m’a dit : « Qu'as-tu fait des talents que je t'ai donnés ? Pas ceux du monde extérieur, les fragrances, les parfums coûteux, les vêtements jamais portés !! » Les talents ? ! Je suis venue en ce monde avec une mission : celle de défendre le règne de l'amour. Mais j'avais oublié que j'avais une âme, et aussi des talents, et bien plus encore car je me devais de demeurer entre les mains compatissantes de Dieu. Je ne savais même pas que tout le bien que j’avais négligé de faire avait causé tant de peine à Notre Seigneur. J'ai vu les talents vraiment merveilleux que Dieu m’avait confiés pour ma vie terrestre. Frères, nous avons tous une valeur immense aux yeux de Dieu. Il nous aime tous, et il aime chacun de nous en particulier. Chacun de nous a une mission particulière à accomplir en ce monde. J'ai compris que le fait que ces talents, placés par Dieu en chacun de nous, étaient entièrement pour le service du Seigneur, inquiétait énormément le diable.

Savez-vous de quoi le Seigneur me demandais de lui rendre compte avant tout? C’était de mon manque d’amour et de charité envers mon prochain, et le Seigneur m'a dit : « Ta mort spirituelle a débuté lorsque tu es devenue insensible devant la souffrance d’autrui ; et pourtant tu avais toi-même éprouvé cette souffrance. Tu étais vivante, mais une morte vivante ». Si vous pouviez seulement voir ce qu’est la mort spirituelle ! Une âme qui déteste est affreusement horrible, laide, aigrie, dégoûtante et elle est une source de désagrément et d’affliction pour tout son entourage. Il est triste de voir notre âme quand elle est noircie par le péché J'ai vu la mienne : marquée Mais à l'intérieur tout s’enfonçait dans l’abysse en dégageant une énorme puanteur. C'est pourquoi il y régnait une atmosphère de dépression et d'amertume. Le Seigneur m’a dit : « Ta mort spirituelle a commencé quand tu as écarté de ta vie tout sentiment de compassion envers tes frères. Lorsque tu a vu partout dans le monde les tribulations de tes frères, ou quand tu as été informée par les médias des massacres, séquestrations à travers la planète, c'étaitun avertissement Mais tu es restée impassible comme le roc ! Ta seule réaction a été de dire : oh, ces pauvres gens. Toutefois ces nouvelles ne t’ont point affligée, tu n’as rien ressenti dans ton cœur, ton cœur était dur comme de la pierre, et c’était le péché qui l'avait endurci ».

Maintenant je vais vous raconter ce que le Seigneur m'a dit concernant les talents reçus.


Je dois d’abord vous signaler que je ne regardais jamais les nouvelles à la TV, parce que les nouvelles désagréables et le nombre des décès récents ne m’intéressaient pas Je m’intéressais seulement aux colonnes des dernières pages concernant les régimes alimentaires, l’horoscope, les attitudes et énergies mentales ou autres sujets de même nature … toutes ces choses que le diable emploie pour nous détourner et nous confondre Le Seigneur m'a montré, dans le Livre de la Vie, comment, un jour, dans sa divine stratégie, il avait intentionnellement causé un retard dans les programmes, de sorte que quand j'ai allumé la TV les nouvelles n'étaient pas encore terminées : J'ai vu une humble paysanne qui sanglotait au-dessus du corps de son mari.

Je dois vous dire, frères, que le diable nous habitue et nous insensibilise aux peines des autres, à les voir souffrir en pensant que leurs problèmes ne nous regardent pas: ceux qui sont en difficulté devraient prendre soin d'eux-mêmes parce que leurs problèmes ne sont pas les nôtres. Et bien, le Seigneur m'a fait voir comment il était affligé de voir ces journalistes dont la seule préoccupation était de créer un impact médiatique sans être le moindrement touchés par le contenu de la nouvelle ; ils ne pensent qu’à vendre des nouvelles, sans s'inquiéter dans ce cas-ci de cette pauvre paysanne ! Quand j'ai ouvert la TV et que j'ai aperçu cette femme pleurer, j'ai éprouvé une peine profonde en voyant sa souffrance ; j'étais vraiment affligée de voir cette pauvre femme. C'était le Seigneur qui avait permis ceci ! J'ai porté attention à ce qui se disait, et je me suis rendue compte que l'endroit ces événements avaient eu lieu était à Venadillo, Tulima : mon lieu de naissance ! Mais immédiatement après, les émissions quotidiennes reprenaient où il était question d'un régime phénoménal, et j’ai complètement oublié cette paysanne, parce que j'étais beaucoup plus intéressée par ce régime. je n’ai donc jamais plus repensé à cette femme par la suite !

Celui qui n'avait pas oublié la paysanne était notre Seigneur ! Il m'a fait sentir la douleur et les souffrances de cette femme, parce qu'il aurait voulu que je l'aide. C'est à ce moment que j’aurais dû utiliser les talents qu'il m’avait donnés. Il me dit : « La douleur que tu as ressentie pour elle, c’était Moi qui te demandait de l'aider. C'était Moi qui avait retardé les nouvelles de sorte que tu puisses voir et comprendre : mais tu as été incapable de plier les genoux et de prier pour elle un seul instant, pas même une seule minute ! Tu t’es laissée aveugler par ce régime alimentaire et tu ne t’es plus jamais souvenue d’elle! »


Le Seigneur m’a raconté l’histoire de cette femme et de sa famille... C'était une famille d’humbles paysans. On avait demandé à son mari d'abandonner la maison dans laquelle ils vivaient. Celui-ci avait répondu non et refusait de laisser sa maison. Des hommes étaient donc venus pour le forcer à partir. En les voyant venir pour le chasser il se rendit compte que ces hommes étaient armés et que leur intention était de le tuer. J'ai vu la vie entière de cet homme : j'ai vu et j’ai senti l'effroi et l'angoisse que cet homme pouvait ressentir ; j'ai vu comment il avait couru pour cacher ses enfants et son épouse et les mettre à l’abri sous ce qui semblait être d’énormes monceaux de terre. Je l’ai vu fuyant cet endroit pendant que ces hommes le pourchassaient. Savez-vous quelle a été sa dernière prière? «
Seigneur protégez ma femme et mes petits enfants : je te les confie! » Et ils l'ont tué froidement! Il est tombé par terre raide mort. Quand ils l’ont tiré, le Seigneur m'a fait à sentir toute la douleur de cette femme et de ses petits. (sanglots)

Le Seigneur veut ainsi nous montrer la douleur que Lui-même éprouve et celle que les autres peuvent aussi ressentir. Mais nous, bien souvent, nous ne nous préoccupons que de ce qui nous concerne et nous ne nous inquiétons pas le moindrement de nos frères qui peuvent être dans le besoin! (sanglots)


Savez-vous ce que le seigneur aurait voulu de moi ? Il aurait voulu que je me mette à genoux et que je le supplie pour cette famille, pour cette maman et ses enfants ! Dieu m'aurait inspirée à savoir comment j’aurais pu les aider ! Et savez-vous comment ! Il m’aurait été relativement facile de me rendre chez un prêtre, qui habitait en face de chez moi et de lui dire ce que j’avais vu à la TV. Ce prêtre était un ami du pasteur de ce village, (Venadillo, Tulima). Il possédait une maison de pension à Bogotà et aurait pu facilement aider cette femme.

Vous savez, la première chose dont nous avons à rendre compte devant Dieu, avant même nos péchés commis, sont nos péchés d’omission ! Ces péchés sont très graves ! Vous ne pouvez pas imaginer combien ! Un jour vous verrez, tout comme moi jai vu ! Ces péchés font pleurer Dieu ! Oui, Dieu pleure, en voyant ses enfant souffrir à cause de notre indifférence et de notre manque de compassion pour notre prochain parce qu’il y en a tellement qui souffrent et nous ne faisons rien pour eux! Le seigneur nous montrera, il le montrera à chacun, les conséquences du péché de notre indifférence face à la douleur des autres. Si il y a tant de souffrance dans le monde, c’est dû à notre indifférence, notre insouciance, et la dureté de notre coeur.

Pour récapituler : cette paysanne se voyant persécutée, (puisqu’en fait on cherchait aussi à la tuer) a réussi à s’échapper avec ses enfants, et à trouver de l’aide auprès du prêtre de ce village. Le pasteur, désolé, lui a dit « Ma fille, vous devez fuir, parce que s'ils vous trouvent ils vous tueront ! »


Dans sa grande hâte, il a fait ce qui lui semblait être le mieux à faire pour elle : très inquiet, il l’a envoyée à Bogotà en lui donnant un peu d'argent et quelques lettres de recommandation !

Elle est partie en vitesse ; elle s'est présentée, avec ses lettres, dans les divers endroits que le pasteur lui avait indiqués, mais malheureusement personne n’a voulu lui porter assistance ! Et finalement savez-vous qui a accepté de l’aider? Ceux qui l'avait obligée à se prostituer !!!

Le Seigneur m’a donné une nouvelle occasion de l'aider quand je l'ai revue de nouveau quelques années plus tard! C'était un jour où je devais me rendre au centre-ville. Je détestais le centre-ville parce que c'était un endroit l’on voit beaucoup de misère, et comme je me considérais supérieure, je n'aimais pas voir la pauvreté, l'indigence, et autres scènes semblables. Mais ce jour-là je devais vraiment y aller, et comme nous passions à travers le centre-ville, mon fils m'a demandé : « Oh ! Maman, pourquoi cette dame est-elle habillée de cette façon, et pourquoi sa jupe est-elle si courte ? » Je lui ai répondu : « Ne regarde pas ça, ce sont des femmes de vie, qui vendent leur corps pour le plaisir, pour l'argent : ce sont des prostituées, elles sont malpropres. » Imaginez seulement! En parlant ainsi j’empoisonnais mon fils avec mes propos ! Je catégorisais sans pitié une soeur tombée dans cette situation dégradante en raison de l'indifférence des gens. Le seigneur me dit : « Les indifférents sont des tièdes, et moi je les vomis ! Une personne indifférente n'entrera pas dans le Royaume des Cieux, jamais ! La personne indifférente est celle qui passe dans le monde sans attacher aucune importance à quoi que ce soit, rien ne la touche sinon sa maison et ses propres intérêts! Ta mort spirituelle a pris naissance quand tu as cessé de t'intéresser à ce qui arrive à tes frères, quand tu n’avais plus d’intérêt que pour toi-même et ton bien-être personnel ! »


Les trésors spirituels

J’ai été appelée à l’existence pour aider à construire un monde meilleur et pour utiliser les talents, que Dieu m’avait donnés, à propager le Royaume des Cieux sur terre. Mais je ne l'ai pas fait ! Au contraire, combien de mauvais conseils ai-je donnés, et combien de personnes ai-je entraînées à la drogue et à la ruine avec mes mauvais conseils et mes mauvais exemples ! Je n'ai pas utilisé ces talents que Dieu m'avait confiés, je n’en ai jamais fait le moindre usage! Le seigneur me demanda également : « Quels trésors spirituels m’apportes-tu ? »

Trésors spirituels ? ! Mes mains étaient vides ! Alors il me dit : « À quoi te servaient les deux appartements et les deux maisons que tu possédais, les cliniques externes que tu considérais avec grande satisfaction en tant que professionnelle ? Peut-être aurais-tu pu en apporter une seule brique ici ? À quoi te servait tout ce culte voué à ton corps, tout l’argent dépensé à le soigner, toute cette obsession à vouloir te maintenir en forme? Quel besoin avais-tu de subir toutes ces diètes qui t’ont rendue anorexique, boulimique avec toutes les souffrances que cela a pu te causer ? Tu as fait de ton corps un dieu ? Et à quoi cela te sert-il ici maintenant ? Tu étais très généreuse, il est vrai, mais tu l’étais dans le but de recevoir des éloges, pour être félicitée, pour te faire dire que tu étais bonne. Tu as manipulé une foule de gens avec ton argent pour qu'en retour on te fasse des faveurs. Dis-moi : que m’apportes-tu ici ? La faillite économique que tu as subie n’était pas une punition comme tu as pensé mais une grâce et une bénédiction. Oui, cette faillite était pour te départir de ce dieu, ce dieu que tu servais ! C’était pour t’inciter à revenir à Moi ! Mais tu t’es rebellée, tu as refusé de descendre de ton piédestal social, tu as pesté, esclave que tu étais de ton dieu « l’argent » ! Tu pensais avoir obtenu tout ceci par tes propres moyens, par tes études, parce que tu étais travaillante, combative… Mais ce n’était pas le cas, non ! Vois combien il y a de professionnels avec des titres de compétence supérieurs aux tiens ; combien sont dédiés à leur travail autant et même plus que toi : observe-les bien On t’a donné en abondance et pour cette raison on te demande beaucoup ; tu dois donc répondre avec la même mesure »

Pensez-y bien, pour chaque grain de riz que j'avais gaspillé, je devais en rendre compte à Dieu ! Et pour chaque fois que je gaspillais inutilement la nourriture en la jetant aux ordures !

Dans mon Livre de la Vie, je me suis vue alors que j’étais encore petite et que ma famille était pauvre. Ma mère préparait souvent des haricots cuits ; et comme je détestais les haricots je disais : « Et encore ces maudits haricots ? Un jour je serai tellement riche que je n’aurai plus jamais à en manger». J'ai vu qu’une fois j’avais jeté à la poubelle les haricots que maman m’avait servis sans qu’elle s’en aperçoive. Quand elle s'est assise pour manger elle a vu que mon assiette était vide. Elle a pensé que j'avais mangé en vitesse parce que j’avais très faim, et elle m'a servi une deuxième fois en me donnant la portion qu’elle s’était réservée, se privant ainsi elle-même de manger. Vous savez, le Seigneur m'a montré que parmi les personnes les plus proches de moi, celle qui ne mangeait pas toujours à sa faim était ma mère. Ayant sept enfants à nourrir et pauvres comme nous étions, elle se privait souvent pour nous permettre de manger à notre faim. Et bien, ce jour-là elle s’était privée de manger pour m’en donner une deuxième fois alors que j’avais jeté ma première assiette à la poubelle, Il lui arrivait souvent de rester sur sa faim pour pouvoir donner à manger à un indigent qui frappait à notre porte. Même si elle se privait, elle ne le laissait jamais voir ; elle n’avait jamais l’air aigrie, désabusée ou même triste. Au contraire, elle avait toujours le sourire aux lèvres et ne laissait jamais rien paraître. . Je vous ai déjà mentionné quel bijou d’enfant j’étais? J’appelais mon père « Pierre le casse- pierre » (Fred des Flinstones) et à ma mère je disais qu’elle était démodée! Qu’elle était vieux jeu ou autres qualificatifs semblables! Même au point de nier qu'elle était ma mère, parce que j'en avais honte. Vous pouvez vous imaginer !

Mais, vous ne pouvez pas savoir les grâces, les bénédictions qui m’ont été accordées et au monde entier grâce à elle ! Pensez à la grâce d’avoir une mère qui va à l'église et qui, devant le tabernacle, offre sa douleur et ses peines à Jésus tout en se confiant entièrement à Lui!

Le Seigneur m’a dit : « Jamais personne ne t’a aimée et ne t’aimera comme ta mère t’a aimée! ! Jamais ! Personne ne t’aimera avec toute la tendresse qu’elle a eue pour toi ! » Puis le Seigneur m’a montré toutes les réceptions qu’elle m'a données (après mon ascension dans l’échelle sociale)… Dans ces banquets, ces buffets, la moitié de la nourriture s’est retrouvée aux ordures, sans égard au gaspillage.

Le Seigneur a poursuivi : en me disant d’une voix haute et forte : « Regarde tes frères qui souffrent de la faim ! J'avais faim ! » Sachez que d’entendre le cri de la faim, du besoin, de la souffrance de ses Enfants attriste grandement le Seigneur ! Notre égoïsme et notre manque de charité envers le prochain sont une source importante de souffrance pour le Seigneur !


Le Seigneur continua à me faire voir que dans ma maison il y avait une grande quantité d’objets raffinés et autres choses coûteuses. En effet, à ce moment-, j'avais chez moi des objets de grande valeur, des vêtements très élégants et très coûteux. Le Seigneur m’a dit : «
J'étais nu et tu avais un garde-robes rempli de vêtements chers dont tu ne faisais même pas usage… » J’ai également réalisé que, quand nous bénéficions d’un niveau social élevé, si mes amies achetaient des vêtements griffés, il me fallait en acheter de meilleurs; et si une amie avait une belle voiture, j’en voulais une encore plus belle Je voulais toujours avoir quelque chose de mieux que mes amies parce que j'étais jalouse. Le Seigneur me dit : « Tu avais toujours une attitude hautaine vis-à-vis les autres ; tu faisais des comparaisons avec ceux qui étaient mieux nantis que toi! Les gens riches ! Et tu ne regardais jamais ceux qui étaient économiquement moins fortunés que toi. Lorsque tu étais pauvre, tu marchais sur le sentier de la sainteté, et tu donnais même ce qui te manquait ». Et il m'a montré comment mon geste lui avait plu un jour que ma mère, malgré notre pauvreté, avait réussi à m’acheter des chaussures de tennis de marque. J'étais très heureuse, mais j’ai rencontré un enfant sur la rue qui était pieds nus. J'ai été prise de compassion pour lui, et j'ai enlevé mes chaussures et je les lui ai données. Je suis retournée à la maison sans mes chaussures, et mon père m'a presque tuée ! Et non sans raison, étant donné la pauvreté dans laquelle nous nous trouvions, l’achat de ses chaussures représentait tellement de sacrifices et moi je les avais données le long de la route, peu de temps après qu'elles aient été achetées! Dieu a comblé notre famille de nombreuses grâces et de bénédictions dues aux mérites de ma mère, à sa bonté et à ses prières. Le Seigneur a continué à me montrer que, si je n'avais pas été réfractaire à sa Grâce et au Saint-Esprit, j’aurais pu aider de nombreuses personnes avec les talents qu'il m'avait donnés. Il m'a montré l'humanité toute entière, et comment nous répondons à Dieu en fonction de notre façon de vivre, si nous tenons notre coeur loin de Lui, du Saint-Esprit, et de leurs divines inspirations. Il me dit : « Je t’avais inspiré à prier pour ces gens : si tu avais répondu à mon appel, l’esprit du mal ne les aurait pas entraîner à causer autant de dommages ». Par exemple : une petite fille a été sexuellement assaillie par son père : si je ne m'étais pas fermée au Saint-Esprit, j’aurais été à l’écoute de son inspiration divine et j’aurais prié pour eux : de sorte que ce père, étant protégé par ma prière, le malin ne serait pas entré en lui, et cette violence ne se serait pas produite et toute cette souffrance aurait été évitée. Et de même, ce jeune garçon ne se serait pas suicidé. En poursuivant le Seigneur m’a dit : « Si tu avais prié, cette jeune fille n'aurait pas avortée; cette personne ne serait morte avec le sentiment d’avoir été abandonnée par Moi sur un lit d'hôpital. Si seulement tu avais prié, je t’aurais conseillée, de sorte que tu puisses commencer à secourir tes frères. Je t’aurais guidée ! Je t’aurais amenée vers ces gens. Il y tellement de peine dans le monde que tu aurais pu prévenir ».

Il m'a montré combien de personnes souffrent dans le monde et ce que j’aurais pu faire pour les aider. Jamais je n’ai permis à l’Esprit Saint de m’émouvoir, et je ne m’étais jamais laissée toucher par les souffrances d’autrui. Le Seigneur m’a dit: « Regarde la douleur de mes enfants, vois comment j’aurais dû affliger ta famille d’un fléau comme le cancer de sorte que tu aurais pu être touchée par la douleur de ceux qui souffrent de cette même maladie ! Tu as été touchée par les prisonniers seulement après que ton mari ait lui-même fait de la prison. ». Et en criant presque il m’a dit : « Mais toi, comme un caillou ! ! ! Incapable de sentir l'amour ! »

Pour conclure, j'essayerai de vous expliquer comment nous nous voyons dans le Livre de la Vie.

J'étais une personne très hypocrite et menteuse. J'étais de celles qui devant les gens faisaient des courbettes mais qui, derrière eux, ne savaient que dire des méchancetés ; je parlais en bien des gens mais au fond de moi-même je ne portais pas attention à ce que je disais. Par exemple, je complimentais quelqu’un en disant : « Vous êtes jolie, et que cette jolie robe vous va bien ». Mais au fond de moi-même je pensais : c’est dégoûtant, vous êtes laide, et vous vous prenez pour la reine! Dans le Livre de la Vie on voit tout ça avec cette différence que l’on perçoit aussi les pensées. Tous mes mensonges étaient étalés au grand jour, marqués en rouge, de façon si évidente que tout le monde pouvait les voir. Combien de fois ai-je fui la maison en cachette de ma mère, parce qu’elle ne me laissait pas aller partout où je voulais; combien de mensonges ai-je inventés : «Maman, j’ai un travail de groupe à faire à la bibliothèque ». Elle me croyait et j’allais au cinéma voir un film pornographique ou j’allais au bar prendre une bière avec mes amies. Et maman pouvait maintenant tout voir ça dans mon Livre de Vie … Car maintenant il n'y avait plus rien de caché. Quelle honte j’ai ressentie ! Quelle honte! Lorsque mes parents étaient pauvres, j'apportais à l'école un peu de lait et une banane pour mon lunch. Je mangeais la banane et je me débarrassais de la pelure en la tirant au hasard; il ne m’était jamais venu à l’idée que quelqu’un aurait pu se blesser avec cette pelure de banane. Le Seigneur m'a fait voir, cependant, les conséquences de mon geste : qui a glissé et qui s’est blessé…. J’aurais pu tuer quelqu’un avec mon imprudence et mon manque de considération.

J'ai vu, avec beaucoup de peine et de honte, cette seule foisj'avais fait une bonne confession, en tant qu'adulte. Une dame m'avait remis 4.500 pesos en trop dans un supermarché de Bogotà. Mon père nous avait enseigné de ne rien prendre de ce qui appartient à autrui pas même un sou ; j'ai réalisé mon erreur rendue dans la voiture alors que je retournais à ma clinique et je me suis dit en moi-même : « Mais voyons, cette idiote, cet animal (c’était ma façon de parler), elle m’a donné 4.500 pesos en trop ! Maintenant je dois y retourner ! Mais en regardant dans le rétro viseur j’ai vu que le trafic était congestionné et je me suis dit : « Non ! Je ne retournerai pas, je ne veux pas être en retard et je n’ai pas de temps à perdre! C’est désolant pour elle mais elle a été stupide ! » Cependant cet incident m’avait laissé avec des remords. Mon père nous avait bien éduqués en ce qui a trait à l’honnêteté. Le dimanche suivant je suis allée à confesse et j’ai dit : « Je m'accuse d'avoir volé 4.500 pesos et de ne pas les avoir restitués ; je les ai gardés pour moi-même! » Je n'ai pas prêté attention à ce que le prêtre m’a dit, mais le malin ne pouvait pas m'accuser d'être une voleuse !

Toutefois le seigneur m’a dit : « C'était un manque de charité de ta part de ne pas avoir restitué cet argent, parce que pour toi 4.500 pesos n'était rien, mais pour cette femme c’était suffisant pour lui permettre de manger pendant trois jours ». La chose la plus triste était de voir que, par ma faute, cette femme avait souffert de faim durant une couple de jours avec ses deux jeunes bébés ; c’est bien ce que le Seigneur m'a montré. Pour chacun de nos actes il y a des conséquences et il y a aussi ceux qui ont à souffrir de ces conséquences. Ce que nous faisons et également ce que nous omettons de faire entraînent des conséquences pour nous et pour les autres ! Chacun verra ces conséquences dans le Livre de Vie. Quand viendra le moment de paraître devant Dieu au jour du jugement, vous le verrez vous aussi tout comme je l'ai vu. Quand mon Livre de Vie s’est fermé, imaginez qu’elle était ma tristesse, ma honte, mon immense désolation

Le Livre de ma Vie s’est refermé de la manière la plus belle. Malgré mon comportement, mes péchés, mes ordures, mon indifférence et mes horribles sentiments, le Seigneur m'a attirée à Lui, même jusqu’à la toute dernière fin : il m'a toujours fourni des outils, envoyer des médiateurs, il m'a parlé, il a crié après moi, il m’a privée de certaines choses, il m'a laissé tomber en disgrâce afin de m’inciter à le chercher davantage. Il était constamment derrière moi, même au dernier instant. Savez-vous qui est notre Dieu et notre Père ? Il est un Dieu puissant, qui nous appelle chacun de nous personnellement à la conversion. Mais moi, au contraire, quand les choses allaient mal je disais :" Dieu m'a punie, Il m'a condamnée ! » De toute évidence, il ne s’agissait pas de cela, pas du tout! Dieu ne condamne jamais personne : en fait, c’est librement et de mon plein gré que j’ai choisi qui serait mon père, et ce n’est pas Dieu que j’ai choisi. J'ai choisi Satan comme père!

Quand j'ai été frappée par la foudre, avant qu’on me transporte au « Social Seguro », ils m'ont amenée dans un hôpital public, il y avait beaucoup de gens malades, de nombreux blessés qui souffraient intensément mais il n’y avait aucune civière de disponible pour moi. Et quand ceux qui m'avaient amenéeont demandé aux médecins ils pourraient me déposer, ils ont simplement dit : « Par terre, déposez-la par terre ! » Et mes sauveteurs ont répliqué : « Par terre, où ? » « Par terre , sur le plancher ! » Mais ils n'ont pas voulu me laisser sur le plancher parce que j'étais gravement brûlée. Si j'avais contracté une infection, je serais certainement morteTandis que je gisais là dans un coin, pendant ces heures, les médecins m'ont regardée avec un air inquiet C'est qu'ils ne pouvaient pas abandonner quelqu'un qui, par exemple, aurait été victime d’une crise cardiaque ou serait dans un état très grave, mais avec une meilleure possibilité de survie que moi, dans la situation où je me trouvais puisque j’étais totalement brûlée comme un «pain grillé » et qu’en toute probabilité j’étais sur le point de mourir.

Mais j'étais consciente, et très irritée, maugréant parce que les médecins n’étaient pas encore venus à moi. Mais il y eut un moment j'étais calme, sans me plaindre, parce que je voyais notre Seigneur Jésus-Christ, qui était penché sur moi, tout près; il a touché ma tête avec Ses Mains pour me consoler. Êtes-vous capables d’imaginer ceci ? ! Pouvez-vous imaginer la tendresse ? ! J'ai pensé : est-ce une hallucination ? Comment est-il possible de voir Notre Seigneur ici ? ! J'ai fermé les yeux et je les ai rouverts à nouveau, et j'ai continué à le voir ! Il m’a dit, avec une grande tendresse : « Tu vois, mon petit, tu es sur le point de mourir ! Sens-tu le besoin de ma miséricorde? ». Imaginez seulement ! Et alors j’ai dit : « Pitié ! Pitié ! », Mais pendant ce temps je pensais : pitié, mais pourquoi ? Quel mal ai-je jamais fait?

Je n'étais pas consciente de mes erreurs, mais il m'était clair que j'étais à l’article de la mort, ça oui ! J’étais triste « Hélas, je suis sur le point de mourir ! ! ! Hélas, ma bague à diamant ! ! ! » Je me suis immédiatement rappelé mes anneaux. J’ai regardé et j’ai vu la chair de mes doigts totalement calcinée, comme s’ils avaient éclatés. Je me suis dit : « Je dois les enlever, peu importe ce que ça coûtera ! Autrement il faudra les couper et ils perdront de leur valeur ». Je n'ai pas pensé à autre chose ; j'ai vu mes doigts bouffis et j'ai pensé enlever seulement mes anneaux pour qu’on n’ait pas à les couper ! Vous ne pouvez pas imaginer combien peut être désagréable l’odeur de la chair brûlée. Et plus je bougeais, plus mes anneaux sentaient mauvais. Je me suis sentie devenir folle de douleur mais j’insistais quand même en me disant: « Non ! Non et non ! Je dois y arriver ! Je dois réussir, parce qu’à moi rien ne me résiste, rien ne peut avoir le dessus sur moi, et cette chair n’enflera pas, non monsieur ! Je dois enlever ces anneaux, coûte que coûte, je ne mourrai pas avec elles ». Quand je les ai eu enlevés, je me suis rappelée soudainement : « Oh, non ! ! ! Je suis sur le point de mourir et ces infirmières vont me voler mes anneaux ! » En ce même temps, mon beau-frère est arrivé. J’étais très contente et je lui ai dit : « Prends mes anneaux ! ! ! » Comme il était médecin, il les a pris mais autrement il n’y aurait pas touché et il les aurait sûrement tirés loin de lui ! En fait, ils étaient calcinés et des fragments de chair étaient encore collés au métal. Il m’a dit qu'il les remettrait à Fernando, mon mari, et j’ai ajouté : « Dis à mes soeurs de prendre soin de mes enfants parce que les pauvres petits ils seront sans maman. En fait, je ne pense pas pouvoir m'en sortir ! » Le pire de tout était que je n'avais pas profité de ce moment Jésus m’avait offert l’occasion de lui demander sa miséricorde et le pardon de mes péchés. Mais comment pouvais-je demander son pardon, si je ne pensais pas avoir de péchés ? ! Je me croyais être une sainte ! Quand nous nous prenons pour des « saints », c'est alors que nous nous condamnons nous-mêmes.

Quand j'ai enlevé mes anneaux et que je les ai confiés à mon beau-frère pour qu’il les remette à mon mari, je me suis dit en moi-même, un peu soulagée « Enfin, je peux maintenant mourir ! », et ma dernière pensée a été : « Hélas, avec quel argent va-t-on m'enterrer puisque mon compte bancaire est dans le rouge ? »

Dieu le Père nous aime tous, chacun et chacune de nous, indépendamment du fait que nous soyons bons ou mauvais ; et avec une intensité telle que, même au dernier moment, il vient à nous avec une immense tendresse et nous embrasse avec tout Son Amour Il tient à nous sauver, mais si nous refusons de l’accueillir, si nous ne Lui demandons pas son pardon et sa miséricorde en reconnaissant nos fautes, il nous laisse libre de suivre la voie que nous avons choisie. Si notre vie a été une vie sans Dieu, il est fort probable qu’en cet instant nous le refuserons et il respectera notre refus. Dieu ne nous oblige pas à l’accepter.


Et mon Livre de la Vie s’est refermé.

Le retour

Mais quand mon Livre de la vie s’est refermé, vous ne pouvez pas concevoir dans quel état j’étais : j'étais vraiment terrorisée. Je me voyais la tête en bas, ayant l’impression de tomber tête première dans une fosse. Et alors cette fosse s’est ouverte laissant place à un trou béant dans lequel je me sentais tomber. Prise de panique, je me suis mise à crier à tous les saints de venir à mon secours. Vous ne croirez pas toute la quantité de saints que j’ai pu invoqués : St-Ambroise, St-Isidore, St-Augustin, etc. Je ne savais même pas comment les reconnaître tellement j’étais une mauvaise chrétienne ! Mais quand j'ai eu fini ma liste de saints, je suis restée silencieuse J’ai senti un immense vide intérieur, de la douleur et beaucoup de honte et je me suis rendue compte que personne ne pouvait m'aider ! Et je me suis dit: « Et tous ces gens, sur terre qui pensaient que j'étais une sainte Qui espéraient me voir mourir afin de me demander des grâces. Où vais-je maintenant? » J'ai levé les yeux, et j'ai vu ceux de ma mère. J'ai ressenti une telle tristesse, une peine intense, parce qu'elle aurait tellement voulu me porter dans les bras de Dieu. Grandement confuse et saisie de douleur je lui ai crié : « Maman, quel abomination ! Je me suis condamnée moi-même et je ne te reverrai plus jamais ! »


Mais en ce même instant, Jésus lui accorda une magnifique grâce : ma mère était immobile et Dieu lui permit de bouger les doigts, et de les pointer vers le haut en m’invitant à regarder dans cette direction : J’ai regardé, mais voilà que je me suis vivement ressaisie et, avec une affreuse douleur, mes yeux se sont rouverts. C'était mon aveuglement spirituel qui se dissipait et soudainement j’ai été témoin d’un merveilleux moment.

Un jour, un de mes patients, me dit : « Docteur, je suis extrêmement peiné et triste pour vous parce que vous êtes beaucoup trop matérialiste. Mais un de ces jours, si jamais vous vous trouvez dans une situation affligeante ou dangereuse, peu importe, demandez à Jésus-Christ de vous guérir avec son sang, en implorant son pardon; parce que jamais, au grand jamais, Il ne vous abandonnera après en avoir Lui-même payé le prix en versant son propre Sang pour vous racheter»

Et ainsi, avec beaucoup de honte et une immense peine, j'ai crié : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! Pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi ! Donne-moi une seconde chance! »

C'était le moment le plus beau, le plus merveilleux ! Je n'ai pas de mots pour le décrire. C’est alors que Jésus s'est penché vers moi et m'a tirée hors de cette fosse ! Il m’a soulevée et m’a déposée sur un niveau plus élevé en me disant avec beaucoup d'amour : « Oui, tu retourneras, et tu auras ta seconde chance Non pas à cause des prière de ta famille,…, parce qu'il est tout à fait normal qu'elles pleurent et intercèdent en ta faveur, mais en raison de l'intervention de toutes ces personnes qui n’ont aucun lien de parenté avec toi mais qui ont pleuré, prié, élevé leur âme et leur cœur à Dieu avec tellement d’amour pour toi ». Savez-vous ce que j'ai réalisé ? J'ai réalisé la grande puissance de la prière d’intercession auprès de Dieu, frères ! Savez-vous ce qu’il faut faire pour être toujours en présence du Seigneur ? Priez quotidiennement pour vos enfants, mais priez également pour les enfants du monde entier ! Priez pour les autres ! De cette façon vous serez tous les jours en présence de Dieu.


J'ai vu comment des milliers et des milliers de petites flammes de lumière sont montées de manière si belle dans la présence du Seigneur ; c’étaient de petites flammes blanches, extraordinaires, remplies d’amour. Elles étaient les prières de beaucoup, beaucoup de personnes, qui priaient pour moi; les prières de ceux qui avaient été touchés après avoir vu à la télévision et dans les journaux ce qui m’était arrivé et qui m’avaient offert des prières et des messes. Le plus beau cadeau que vous pouvez offrir à quelqu'un est le Saint Sacrifice de la Messe. Rien n'existe de plus efficace pour porter secours à quelqu’un que le Saint Sacrifice. C’est également ce que Dieu apprécie le plus : de voir ses enfants intercéder les uns pour les autres et de contribuer à la délivrance de leurs propres frères. La Sainte Messe n’est pas l’œuvre de l’homme mais une création de Dieu.

Cependant, parmi ces petites lumières, il y en avait une qui était énorme et très belle : une lumière beaucoup plus grande que toutes les autres. Savez-vous, frères, pourquoi je suis ici aujourd’hui ? Pourquoi je suis revenue sur terre ? C'est parce que dans mon pays existe un saint. J'ai regardé avec curiosité, afin de savoir qui était cette personne qui m’aimait d’un si grand amour et le Seigneur m’a dit : « Cet homme que tu vois là-bas est une personne qui t’aime immensément et il ne te connaît même pas ». Il m'a fait voir qu’il s’agissait d’un pauvre paysan, qui habitait dans les montagnes, du Sierra Nevada de Santa Martha. Cet homme était très pauvre et n'avait rien à manger. Toutes ses récoltes avaient été dévastées, même ses poulets avaient été volés par les hommes de la « guérilla ». Ces derniers, avaient même voulu prendre dans leur service son fils le plus âgé. Ce paysan était descendu au village pour aller assister à la Messe. Le Seigneur a attiré mon attention sur les mots qu’il utilisait dans sa prière; « Seigneur, je t'aime ! Merci pour la santé, merci pour mes enfants ! Merci pour tout ce que tu me donnes ! Loué sois-Tu ! Gloire à Toi ! »

Sa prière n’était faite que de remerciements et d'éloges à Dieu ! Le Seigneur m'a fait voir que dans son portefeuille il avait un billet de banque de 5.000 pesos, et un billet de 10.000 pesos, et c'était tout ce qu'il possédait ! Savez-vous ce qu’il a fait ? Il a donné le billet de 10.000 en offrande à l’Offertoire durant la Messe! Moi, mes offrandes se limitaient habituellement à un pauvre billet de 5.000 pesos tout au plus, et cela quand quelqu'un me donnait un faux billet au travail !

Mais lui, au lieu de cela, il n'a pas donné son billet de 5.000, mais celui de 10.000, même si c'était le seul argent qu’il possédait ! Et il l’a fait sans se donner un air mécontent, sans maugréer en raison de sa pauvreté, mais il l’a fait en remerciant et en louant Dieu ! Quel exemple, frères ! En sortant de l'église après la Messe il est allé acheter un morceau de savon (savon de lavage) ; il l'a enveloppé dans un morceau de journal de la veilleO Espectador "), Sur ce morceau de journal, il y avait des nouvelles de mon accident avec une photographie de moi me montrant entièrement carbonisée.

Quand cet homme a pris connaissance de la nouvelle à mon sujet, comme il lisait lentement il fut très ému et fondit en larmes comme s’il s’agissait d’une personne qui lui était très chère; il se jeta alors à genoux face contre terre en priant Dieu de tout son coeur : « Père, mon Seigneur, ayez pitié de ma petite soeur, sauvez-la, sauvez-la, Seigneur ! Seigneur, si vous sauvez ma petite soeur, je vous promets de me rendre au sanctuaire de Buga et d’accomplir ce voeu, mais sauvez-la. De grâce Seigneur, sauvez-la ! » Pensez-y bien, cet homme si pauvre, qui ne maudissait pas, ne se plaignait pas d’être incapable de nourrir sa famille convenablement, mais qui, au contraire, louait et remerciait Dieu Et avec un amour de son prochain si grand que, même n'ayant rien à manger, il était disposé à traverser le pays pour remplir une promesse en faveur de quelqu’un qu’il ne connaissait même pas. !

Le Seigneur me dit : « Ça c’est un véritable amour de ton prochain! C’est de cette façon que tu dois aimer ton prochain » Et c'est que le Seigneur m'a confié la mission suivante : « Tu vas retourner sur terre pour donner ton témoignage, que tu vas répéter non pas 1000 fois, mais 1000 fois 1000 fois. Malheur à celui qui après avoir entendu ce message ne le mettra pas en pratique parce qu’il sera jugé plus sévèrement. Et ceci s'applique également pour toi à ton second retour, pour les religieux qui sont mes prêtres et pour quiconque ne voudra pas t’écouter : parce qu'il n'y a pas de personnes plus sourdes que celles qui ne veulent pas entendre, ni de personnes plus aveugles que celles qui ne veulent pas voir »

Ceci, mes chers frères, n'est pas une menace, au contraire ! Le Seigneur n’a pas besoin de nous menacer. C'est une seconde chance que j'ai eue, et cette seconde chance est également la vôtre. Ceci nous démontre que Dieu est en amour avec nous, et place devant nos yeux ce miroir que je suis, moi, Gloria Polo. Parce que Dieu ne veut pas que nous nous condamnions nous-mêmes, mais plutôt que nous vivions avec lui dans le Paradis. Mais pour ceci, nous devons nous laissés transformer par Lui. Quand notre heure arrivera de quitter ce monde notre Livre de Vie sera ouvert et il en sera ainsi pour chacun de nous. Quand votre heure viendra, tout comme moi, chacun de vous aura à passer à travers ce moment. Là, nous nous verrons exactement comme nous sommes maintenant avec cette différence que nous verrons aussi nos pensées et nos sentiments, nos actes et leurs conséquences, nos omissions et leurs effets Tous en présence de Dieu. Mais la chose la plus belle est que chacun verra le Seigneur face à face, de­ sorte qu’en réalité nous deviendrons de nouvelles créatures avec Lui parce que sans Lui nous ne pouvons rien faire !


Récupération physique

Quand le Seigneur m'a fait revenir à la vie, mes reins ne fonctionnaient plus et les médecins croyaient qu’il était inutile de me dialyser puisque j’allais mourir de toutes façons Mais soudainement, mes reins se sont remis à fonctionner ; il en a été de même pour mes poumons et pour mon cœur qui a commencé à battre fortement. Vous ne pouvez pas imaginer la surprise et l'étonnement des médecins ! À partir de ce moment je n’avais plus besoin d’être branchée aux machines!

J'ai alors commencé ma récupération physique, mais je n'avais plus aucune sensation dans la partie inférieure de mon corps et après un mois les médecins m’ont dit : « Gloria, Dieu est en train de faire un miracle avec toi parce que la peau s'est reformée sur toutes tes blessures Mais pour ce qui est de tes jambes nous ne pouvons pas rien faire et nous devons les amputer ! » Quand j’ai entendu ça, moi qui était une sportive, je me suis rappelé mes 4 heures d'exercices physiques quotidiens et tout ça pourquoi ? Je pensais seulement m'enfuir de , mais je n’y arrivais pas parce que j’étais incapable de me tenir sur mes jambes et je suis tombée. J'ai été hospitalisée au 5ème étage, et puis ensuite au 7ème étage où je suis restée en attendant qu’on m’opère. Il y avait là une dame à qui on avait déjà amputé les jambes mais qui devait subir une deuxième amputation. En la voyant, j'ai pensé que pas même tout l'argent du monde ne suffirait pas pour acheter ces choses merveilleuses que sont les jambes. Quand on m’a dit qu’on allait m’amputer les jambes j’ai été saisie d’une immense tristesse ! Je n'avais jamais remercié Dieu pour mes jambes. Au contraire : comme j’étais portée à engraisser je me privais de manger comme une imbécile et je dépensais des fortunes pour être svelte et élégante Et maintenant, je voyais mes jambes noircies, brûlées, décharnées, mais pour la première fois je remerciais Dieu de les avoir encore. « Seigneur, je te remercie de mes jambes, et je te demande la grâce de pouvoir les garder pour que je puisse encore être capable de marcher. Je t’en prie, Seigneur, laisse-moi mes jambes ! » Et j'ai immédiatement commencé à les sentir : elles étaient très noires, sans aucune circulation, et de vendredi à lundi, quand les médecins sont arrivés, ils ont été étonnés de voir qu’elles étaient rouges et que la circulation sanguine était rétablie ! Ils étaient tellement surpris qu’ils m'ont touchée et n'ont pas voulu le croire. Je leur ai dit : « Docteurs, mes jambes me font terriblement mal, mais je crois qu'il n'y a personne au monde qui, comme moi, soit si heureuse d’avoir mal aux jambes ! » Le médecin responsable du 7ème étage m'a répondu qu’en 38 années de service, il n’avait jamais rien vu de tel.


Les deux autres miracles que le Seigneur a faits pour moi, sont mes seins et mes ovaires. Les médecins avaient déclaré que je ne pourrais plus jamais avoir d’enfants. J'étais heureuse, pensant que Dieu m'avait donné une méthode naturelle pour ne plus devenir enceinte. Mais, un an et demi après, mes seins ont commencé à se développer, à augmenter de volume et à se reformés. J'étais stupéfiée, et quand je suis allée chez le médecin, il m’a dit que j'attendais un bébé ! Et avec ces seins j'ai nourri ma fille ! ! !

Pour Dieu rien n’est impossible !

Conclusion

Que le Seigneur vous bénisse tous, immensément. Gloire à Dieu et gloire à notre Seigneur Jésus-Christ. Puisse Dieu vous bénir !


Je vous présente ma fille. Cet enfant est un miracle ! Elle est la fille que Dieu m'a donnée, avec mes ovaires brûlés ! Ce qui pour les médecins était totalement impossible ! Mais pour Dieu, rien n’est impossible ! ! ! La voici, son nom est Maria José !

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